Mieux vaut tard que jamais. Voici presque un mois et demi que je me suis rendue au 35ème Festival Quai des Bulles de St Malo, festival réputé consacré à la BD, au dessin, à l'image projetée. 32 000 visiteurs en 3 jours, dont moi !
Je me suis mise à la BD il y a environ deux ans. Auparavant, dans ce domaine, mes connaissances se limitaient presque à Tintin et Lucky Lucke... J'avance pas à pas et découvre un univers sans limite, sans horizon, avec une multitude de systèmes solaires (en fonction des genres, des thèmes, du public visé...). J'espérais la présence de "mes stars" de la BD, et fut tout de même récompensée en croisant l'une d'elle.
Par contre, j'ai découvert avec stupéfaction l'ampleur de phénomène BD, tant en diversités de production, qu'en business, qu'en "fanitude" des lecteurs sérieusement patients.
Dans un salon, quelle est la différence entre un lecteur de roman et un lecteur de BD ?
Le lecteur de roman va faire la queue 1h30 devant son auteur et obtiendra un autographe et quelques mots de lui, à moins qu'il ne récolte qu'un gribouillis illisible.
Le bédéphile va faire la queue presque aussi longtemps pour être "à l'heure". A une certaine heure, le stand du bédéiste distribue des tickets... parmis lesquels seuls dix seront gagnants.... Le bédephile obtiendra alors bien plus qu'un autographe : un dessin unique et inédit sur son propre album ou BD. Forcément, ces dessins uniques sont soignés, certains à l'aquarelle ou autre, cela prend du temps, d'où le nombre réduit de billets gagnants.
Quai des bulles, c'est un barnum sous lequel on regarde, achète, tate, saisit, repose, découvre un million de possibilités ! Les auteurs sont à leur stand, parfois regroupés par éditeurs.
Ensuite, dans le palais, ce sont conférences et expositions qui se suivent et ne se ressemblent pas.
Allez, zou, c'est parti pour une balade en image dans les allées de ce Quai des Bulles 2012.
Tout d'abord, retour en enfance :
En petit et en grand format. Dommage, en grand format, les bras de Barbapapa sont trop courts pour fair eu câlin !
Comportement à ne pas imiter. Car si vous cassez, vous payez ! Et avec ma spontanéité légendaire, je me suis mise à m'amuser avec les ailes d'Astérix jusqu'à ce que le Monsieur du stand vienne me dire gentiment mais, plutôt sans appel, que je devrais être prudente.... Cet Astérix n'existe qu'à environ 10 exemplaire dans le monde et vaut près de 3 000 € ! Hum, hum, une femme avertie en vaut deux !
Comme vous pouvez le constater, César coûte moins cher mais est aussi beaucoup plus miniature !
Et quand tout ce beau monde est dans le coin, il y a bien sûr au moins un romain qui semble dire, voire penser :"quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule" !
Thorgal, j'ai lu, à une époque pour séduire le propriétaire de la BD. Méthode de drague complètement inefficace, il va s'en dire.
Yoda, lui aussi coûte très cher, c'est un grand format du petit personnage sans doute le plus rentable de l'histoire du cinéma interplanétaire !!!!
Bien sûr, Tintin et sa bande sont là. Il y en a pour tous les prix en fonction de la taille, de la matière, du nombre d'exemplaires numérotés....
Allez, grandissons, passons aux "choses sérieuses" !
C'est à ce stand là que j'ai appris qu'il fallait faire la queue pour ensuite avoir le droit de refaire la queue. Série entamée aussi à l'époque, dans la même campagne de séduction digne de Waterloo !
La cousine Bretonne est là. En hauteur, emballée, on ne touche pas, pièces de collection... Donc surement d'un certain prix !
Ma copine Aya, qui a rencontré tant de succès sur la blogo. D'ailleurs, Aya fait partie des premières BD chroniquées sur ce blog. Hélas, Marguerite Abouet, pourtant annoncée sur le programme, était absente...
Les Comics, les Marvel et les Super héros. J'adore leur transposition ciné. Je verrai si Wolverine me fait autant d'effet dans la version BD. J'ai acheté !
La BD bretonne, celtique est très présente. Impressionnant le choix proposé !
J'ignore qui et de qui est ce personnage, mais j'adore ce dessin !
Passons aux dédicaces ...
Stéphane Crety, si je ne me trompe pas. Je ne le connais pas, mails il y avait du monde alors j'en conclus que cela doit être un grand bédéiste !
Thomas Du Caju et Brice Bigonno. Pareil, je ne connais pas.
Dans sa BD les ignorants, Etienne Daveaudo explique que la motivation des "lecteurs" en quête d'autographe dessin n'est pas toujours louable... Parfois, le lendemain d'un salon, un bédéiste retrouve son oeuvre avec le dessin inédit de la veille revendus à un prix astronomique sur E.Bay...
Je ne connais pas cet auteur, mais j'ai pris plaisir à le regarder "dédicasser" un exemplaire.
Et maintenant, les expos... celles en tout cas que j'ai parcourues
Un côté de couloir consacré à une galerie de dessins sur le cinéma français d'une certaine époque.... Ici, Les tontons flingueurs !
L'autre côté du couloir, on retrouve les héros de la grande époque du Western et du western spaghetti, entre autre, puisque je n'ai pas tout pris en photo non plus, même Kevin Costner !
Clint Eastwood et Sophia Loren
Le bon
La brute
Et le truand, face à John Wayne
Un labyrinthe consacré aux différentes étapes de la création d'une BD....
Une artiste en plein travail, respect...
Les achats : J'ai délesté ma CB et lesté "mon" sac de :
Les rencontres...
Gordon Zola, déjà croisés deux fois à la Forêt des Livres de Loches !
Etienne Davodeau, le chouchou de la blogo !
Etienne Davodeau et son compère vigneron desIgnorants, Richard Leroy
Et comme de bien entendu, une virée à St Malo ne peut s'achever sans un tour des remparts... ce qui, ce jour là, a donné ceci :
Ceci en regardant vers Dinard
en ceci en regardant en au pied des remparts...