[ On est tellement déçu par l'étroit costume qui habille les idées de certains que l'on veut fuir ces horizons d'oripeaux aux contours dilués dans les abandons de la volonté d'être, de la volonté d'affirmer qu'ils affichent pour nous dissuader de respirer, de tout simplement être sincère avec soi et autrui. Ces figurants d'humanité se noient dans le marais de leur effroi d'aborder une réalité du quotidien dont ils ignorent les contours. Ils sont frileux d'espoir, d'utopie, d'idée. Leur théâtre est celui où viennent mourir les vagues des grandes transformations. Ils sont sans éclat, engoncés dans un habit noir qu'ils croient de couleurs alors qu'il n'est que fixé au porte-manteau d'un placard qu'ils nomment en toute illusion .... vie! ]