L’endroit le plus dangereux du monde
N’est pas forcément victime de mesures sécuritaires
Malgré qu’y poussent des spores soporifiques
Sur du vrai chiendent et à foison derrière l’immunité des ondes.
Argent, sexe, et connerie
Sont quelques-uns des hobbies
Les plus prisés des lobbys
Les sujets parfaits pour développer quelques phobies.
Observez-les ces expériences que l’on parque avec déraison
En voie d’une nouvelle forme d’élévation.
Un ton péremptoire dans des oreillettes dissimulées
Des mains gantées de marionnettes humaines
Quelques poncifs ancestraux d’amours et de haines
D’industriels qui ont réussi à cloner la panacée.
Les vernis craquent alors pour le plus grand plaisir des voyeurs
D’intouchables et insipides images sonores sans odeur
Un conseil bipe intempestivement court-circuitant des mots
Pauvres qu’ils sont en méditations pourtant pas chassées beaucoup plus haut.
Rien d’autre !
Des blaireaux assoiffés de chattes indiciblement
Des poufs s’assoient avec aise bien visiblement
Quelle belle brochette de laquais dressés invisiblement
Par l’Idiocratie qui adore faire prêter serment.
Ah ! Les gens…
Allégeant…
Le poids des macabres plantations fanées
Par la lumière trop vive des studios de la banalité.
Leurs mots sonnent moins musicaux à mon oreille
Que des flatulences sur un fauteuil en cuir
Et leur bêtise dans le plus simple appareil
Me coupe toute envie de me faire reluire.
Apte presque à tout sauf à parler sous salsepareille
De ces sordides sires faisant abstraction des quelques vrais sourires.
Quelques penseurs maniérés crient et agitent un petit peu les bras
L’obscurantisme se répand alors
Jusqu’à la jacquerie qui se fomente doucement en bas
Dans un craquement d’os synchrones en attendant l’aurore.
Les répétitions sont des moments propices
Pour que l’ennui tire parti de la plus petite faiblesse
Qui était parvenu à échapper à une intra-milice
Pourtant spécialement formée pour rosser la souplesse.
Vas-y encaisse l’XP
Sûr que ça va t’aider à grimper
Les marches de la quintessence
D’un superbe palace dans la rue aux absences.
Choc !
C’est une vieille bicoque d’époque.
Des têtes de fêlés y ont surement été ficelées
Pour être cuites ensuite à l’étouffée.
La liberté se pose ici sur un comptoir qui fait la gueule
De l’orangeade et quelques bières sans alcool y sont alignées
Ce genre de détail qui pourrait rendre veule
Le plus impétueux de tous les révoltés.
Les frontières n’existent que pour être franchies
Terre toi tu sais bien tout au fond la véritable vie.
Etre saturé sur cinq-cents jours d’images de joie ?
Etre dispensé des salamalecs ?
Avoir le luxe de te tenir coi ?
Vraiment mec ?
Sur de toi ?
Je ris, soul, et d’une saillie t’invite à sourire au sirop des rois.
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