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Chronique Marsupilami T26 : Santa Calaminad (Stéphane Colman et Batem) - Marsu Productions

Par Bande Dessinée Info

Nom de Zeus ! Suite à une anomalie spatio-temporelle, le Marsu, ses rejetons et leur copain le petit Hector se retrouvent au XVIe siècle sur un bateau conquistador qui s’est échoué en pleine jungle palombienne. A son bord, le cruel capitaine Gazpacho qui refuse de rentrer sans un trésor à ramener à son roi, trésor qu’il espère bien soutirer au peuple zygomastèque. Il n’avait juste pas prévu que le Marsupilami se trouverait sur sa quête de gloire...

Après un épisode adapté du film de Chabat, commercialement réussi (plus de 120 000 ventes), mais qui nous avait laissé une impression mitigée, retour à un album plus classique avec ce déjà vingt-septième album (oui il n’y a pas d’album R5, mais bien un tome 0) appelé "Santa Calamidad" où l’on retrouvera les personnages d’Hector et sa tante, présents depuis quelques albums. Stéphane Colman, à travers son déjà huitième album en tant que scénariste, utilise un ressort qui permet de donner une bouffée d’oxygène à une jungle palombienne dont on a un peu fait le tour (même si elle est immense) : le fameux "et si", ici "et si le Marsupilami se retrouvait dans le passé".

Colman va bien sûr se servir des fameux paradoxes temporels (les actions du passé modifient le futur), très légèrement certes, mais cela évite les explications bancales et autres arguments vaseux qui vont souvent avec les problématiques de voyages dans le temps. On retrouve également quelques bons jeux de mots, notamment sur les personnages, même si René Goscinny reste inégalé dans le domaine. On notera enfin une participation plus active des fabuleux animaux que dans le précédent album, même si on est loin des débuts de la série, qui était vraiment centrée sur la famille de Marsu.

Graphiquement, Batem nous enchante toujours par sa maîtrise de son personnage principal, qu’il arrive à rendre hyper dynamique et convaincant. La jungle est dense, les personnages caricaturaux, et à part la cité zygomastèque qu’on aurait aimé graphiquement plus détaillée, difficile de reprocher quoi que ce soit au dessin de Batem et aux couleurs de Cerise.

Ce nouvel album du Marsu est sans doute possible un cran au-dessus du précédent. Toujours enrobé de sa superbe couverture en vernis sélectif du plus bel effet, il fera un cadeau apprécié des plus jeunes au pied du sapin... enfin au pied du palmier plutôt...


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