Pierre hardy pour gap

Les us et coutumes de la grande distribution actuelle font tellement bien les choses que c’est désormais possible opur moi d’acheter ces “must-have” de l’été 2008,  sans que je me fasse claquer par “Mssieur Fredon de la Barclays” (sans rancun, hien?? mais quand j’étais riche,vous me ciriez les pompes.. et depuis quelques temps, je suis persona non grata!!). On ne prête qu’aux riches… 

En effet, avec cette envolée des collaborations masstige (constraction des mots mass-market et prestige), nous pouvons facilement accéder à des pièces créateurs sans pour autant assécher notre livret A.

La dernière en date nous émoustillant la Carte Gold (ou la Platinum de l’amant de passage…), n’est autre que le deuxième opus Gap/Pierre Hardy… Visez moi un peu cette bombe:

En ce qui me concerne, icela fait un bail que je ne franchi les portes du concept store américain, tant les collections pêchaient par leur manque de caractère. Coïncidence ou détonateur, depuis la saison dernière où P. Hardy, styliste français à la renommée internationale(ancien chausseur de Dior, Hermès ou Balenciaga) a imaginé quelques paires d’escarpins effilés et épurés pour l’enseigne de Gap US, les ventes sont à nouveau sur une courbe ascendante.

Si ce n’est pas réellement Pierre Hardy qui a imprimé un vent de changement chez Gap, il a néanmoins contribué à faire revenir les fashionistas, qui ont pu constater le changement de cap de la marque. Désormais, une équipe de style s’occupe ainsi exclusivement de l’Europe, prenant en compte les attentes spécifiques de la clientèle européenne. Le succès est tel que le dernier chic new-yorkais est de porter du Gap Europe… Et cela, mes chères amies, je le tiens de la Directrice Marketing de Gap “herself”, lorsque je travaillais il y peu, avec mes copines les BIBA girls.

Mais ce que nous attendons toutes, depuis que nous avons appris que la star de l’été - la spartiate - avait été réinterprétée par le maître de la chaussure “so hype”, c’est l’arrivée de la “sandale gladiator” sur les étals. Cette dernière s’est faite désirée, mais nous savons de source sûre qu’elle devrait arriver cette semaine…

Il ne nous reste donc plus qu’à soudoyer les vendeurs pour connaître la date exacte de livraison, ou à camper devant la boutique. Il est en effet hors de question que nous ne soyons pas les premières à les porter…

A 54 euros prix annoncé pour la chaussure GAP contre quelques 130 euros pour les tropéziennes, K.Jacques n’a qu’à bien se tenir !