Cette mise en avant régressive de la religion nous, enfants de 68, qui croyions (sic) avoir remballé ses falbalas exotiques dans une alvéole historique et basta, nous revenons de loin. C'est sans doute le syndrome "fin du monde" qui réveille des besoins de ritualité. Sans doute aussi l'absence de père collectif, un grand manitou qui dirait le bien et le mal dans une pure objectivité nuageuse avec récompenses et punitions, une sorte de bilan carbone religieux.
Même si cette vidéo est humoristique, elle remet au centre un désir de moquerie comme quand on narguait les adultes étant petits. Toute caricature n'est pas innocente car elle érige, en regard, un statut à l'objet qu'elle dénigre, le fait exister sous prétexte de l'anéantir. C'est scabreux.