Une directrice d’école a interdit le père noël dans son école maternelle, de peur qu’on ne l’accuse de prosélytisme religieux. Peut-on sérieusement penser qu’il y aurait un « prosélytisme » en faveur du père Noël, ou retournons la question, pensons-nous qu’il existe des adultes qui croient au père noël, qui lui vouent un culte, qui font du prosélytisme en sa faveur ? Vu comme cela, la réponse est dans la question, et montre qu’il y a une vue pauvre des religions, soit de la part de certains enseignants, soit de la part des pratiquants eux-mêmes s’ils ont posé une telle question, et c’est le signe que leur approche de leur religion est extrêmement succincte, et superficielle.
Le père noël est une figure commerciale comme une autre, comme le géant vert ou monsieur propre. Imagine-t-on un culte ou une religion centrée autour de ces personnages ? Le ridicule ne tue plus aujourd’hui, on en vient même à tourner en ridicule la foi en prenant de telles mesures prophylactiques préventives, plus surement que par la pire des attaques.