Ça commence à sentir très mauvais, mais alors très mauvais. L’inquiétante odeur de la déliquescence de nos hommes politiques devient insupportable. Tantôt couards, complices, immoraux, corrompus, incompétents, les griefs s’accumulent sur la base de faits qui sortent au grand jour ou réalisés à la lumière d’observateurs aguerris.
En Grèce, la famille Papandréou est désormais au banc des accusés. On sait comment l’ancien premier ministre Andreas Papandréou s’était recasé comme enseignant à Harvard pour 46 000 euros mensuels, ce qui sans être malhonnête était choquant et moralement inacceptable au regard de ce qu’on infligeait aux Grecs.
La « liste Lagarde » refait parler d’elle. Parmi les 2059 détenteurs grecs d’un compte en Suisse, il y aurait effectivement la mère de l’ancien premier ministre Georges , titulaire d’un compte de 550 millions d’euros (sur les 1500 détenus par 2000 Grecs). Selon deux journaux grecs, To Vima et Proto Thema, l’information a été confirmée par plusieurs sources, dont un député grec.
Bon ben voilà. D’où sort cette fortune? Andreas devait être au courant, non? Et on comprend mieux la mauvaise volonté de la justice grecque.
Présomption d’innocence. Attendons donc avant de lâcher nos propos assassins. Comme pour M Cahuzacq.
Mais diable. Des choses ne tournent vraiment pas rond.
Le dernier rapport de place la Grèce à la dernière place de l’UE dans le domaine de la corruption. On comprend pourquoi.
Source: The Huffingtonpost
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