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Le Professeur Bernard Debré, urologue et député UMP de Paris (ou inversement) a publié sur son blog que Madame Trierweiler, première dame autoproclamée (...), n’est que la maîtresse du Président de la République !
Le faux jumeau de Jean Louis Debré (le planqué du Conseil Constitutionnel) s’en prend avec véhémence à la journaliste, compagne de Flamby, qui a eu, selon lui, le tort de se positionner dans le débat sur le mariage pour tous.
Du Debré dans le texte (sur son blog) :
- Elle a annoncé qu’elle serait quasiment le premier témoin du mariage homosexuel. De quoi se mêle-t-elle ? A quel titre a-t-elle parlé ? Quand on est dans sa position, après les bourdes qu’elle a déjà faites, il eût été préférable qu’elle se tût.
On notera l’aisance stylistique à manier le conditionnel passé deuxième forme qui déclenche une proposition subordonnée nantie d’une sublimissime subjonctif imparfait ! Chapeau bas ! Mr Debré à la jolie prose tâte !
L'ex-ministre de la coopération (sous le goitre de Balladur) conclut :
- Elle peut soit faire de la politique, mais ne plus être journaliste et définir sa position à l’Elysée. Elle peut aussi, ce qui serait mieux, se taire et ne plus faire ni politique, ni journalisme !
Et retour à l’envoyeur : de quoi il se mêle ? De show sûr ! A quel titre s’est-il indigné ? Comme membre de l’UMP exaspéré de voir la guerre des chefs et qui passe ses nerfs sur la première dame de France ? Comme urologue qui pense que Mme Trierweiler prend sa vessie pour des lanternes ? Que son règne ne peut d’urée ? Ou qu’il en a une peur dure innée ?
Je prescrirai à ce cher Professeur de se rapprocher de Ségolène Royal : parfois l’ennemi commun fait s’attirer les extrêmes ! Mais peut-être n’est-ce là qu’illusion humanitaire !