Alsa (alias la multinationale Unilever) gratifie à intervalle régulier les Français (ici, en Belgique, nous sommes relativement épargnés, et encore…) de jolis petits sachets qui permettent de faire plein de desserts « maison ». Le principe, c’est souvent d’avoir un sachet d’aliment sec dans lequel on rajoute un ou plusieurs liquide(s) (lait, oeuf, crème fraiche). Un passage au four et hop, la quatre-quart marbré de mamie Alsa embaume la cuisine!
C’est bien connu, le « fait maison », c’est tendance!
Mais sur le coup, on se fait bien arnaquer. Car, en gros, on doit quand-même bosser: faire la vaisselle, utiliser le four à plein régime (au prix où est l’énergie
Et en plus, c’est pas donné. Mais ça se vend bien!
Alors, entre les macarons maison qui retombent, les glaces maison sans sorbetières trop sucrées (le sachet contient en effet 98% de sucre + les additifs présents dans les glaces industrielles classiques), le riz au lait (le truc le plus basique du monde qui ne contient que DEUX ingrédients: du riz rond et du lait!), les petits cerveaux chez Unilever s’échauffent: « quel nouveau classique de la cuisine allons-nous revisiter la prochaine fois? »
Encore une fois, Alsa a inventé le fil à couper le beurre en nous proposant de faire des yaourts maison il y a + ou – un an (mais, je sais, j’ai un an de retard mais je reviens à peine d’un séjour en Normandie où j’ai pu faire le plein…).
Mais comment, ils sont fous?? Des yaourt maison… mais par quel miracle?
Le miracle s’appelle… les ferments lactiques. Vous savez, ces petites choses qui sont en vente dans les pharmacies depuis la nuit des temps?
Et le test, alors?
Ben, ça marche, encore heureux! Le yaourt est bon, pas acide et bien crémeux.
Un conseil: si vous suivez les instructions d’Alsa et que vous faites 32 pots avec vos 4 sachets (2,85 euros), ça ne veut pas le coup d’acheter ça. Autant acheter 4 yaourts bio (1,5 euros) et les utiliser comme ensemenceurs.
Car le principe avec les ferments, c’est la repasse: on garde un yaourt de la précédente tournée pour ensemencer la tournée suivante (3 fois de suite et + si le yaourt ne devient pas trop liquide). Et c’est là que ça devient « rentable » (ben oui, on ne parle pas d’or en barre, quand-même!).
Sinon, je ne sais pas vous mais j’ai hâte de faire connaissance avec les nouveautés d’Alsa. Ils vont nous sortir bientôt un truc de fou, je le sens…