Dans La femme ailée, un enfant vit dans une maison près d’un pont avec sa mère et elle lui apprend que les réactions des humains n’ont pas plus de valeur que celles des animaux …
Dans Le Camphrier un jeune scieur de bois est inquiet pour la santé de son père et la vendeuse de la boutique voisine lui fait remarquer que les plantes peuvent souffrir tout comme les humains…
J’ai un peu moins aimé ces deux nouvelles que celle de La femme fidèle que j’avais commentée en novembre, mais je leur ai trouvé énormément de charme.
Dans ce livre, la nature a une grande importance, et prend nettement le pas sur les personnages ; Une note surnaturelle, peut-être symbolique mais pas forcément, vient dans les deux cas clore l’histoire.
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup (un peu trop ?) de descriptions, surtout dans Le camphrier, et que les récits étaient assez peu construits, reposant davantage sur des suggestions ou sur une atmosphère que sur une logique de narration.
Mais j’ai pris plaisir à lire ce recueil de nouvelles, c’est une lecture pleine de fraîcheur et de légèreté, qui incite à la rêverie.