Le premier Ministre Jean-Marc Ayrault et la ministre de l’Energie et du Développement Durable ont confirmé que le projet de l’EPR de Flamanville serait mené à bien, alors qu’EDF a annoncé un surcoût de 2,5 milliards d’euros en début de semaine.
Delphine Batho est la première à s’être exprimée, alors que des critiques ciblaient le coût final du réacteur nucléaire nouvelle génération. Elle a rappelé que les travaux du réacteur étaient bien avancés. « Nous sommes maintenant dans une phase où 93% des travaux de génie civil –du gros œuvre- sont réalisés. Et le calendrier d’une ouverture en 2016 sera tenu ».
De son côté, le premier Ministre Jean-Marc Ayrault a été catégorique : « Ce chantier ira jusqu’au bout ».
Le premier Ministre a rappelé que le caractère inédit du premier chantier d’un réacteur EPR en France expliquait les retards pris, tout comme les nouvelles mesures de sûreté adoptées depuis Fukushima. « Et comme c’est un chantier qui dure plus longtemps que prévu, il y a l’actualisation des coûts ».
Evoquant le prix du KWh produit par le futur EPR, plus élevé qu’annoncé initialement, Jean-Marc Ayrault a rappelé que la sûreté n’avait pas de prix. « La durée de vie de cette centrale qui sera la plus sûre du monde sera de 60 ans. Ce qui fait que c’est cher, c’est que la sûreté, la sécurité sont mis au-delà de toutes les exigences qu’il y a jamais eu jusqu’à présent ».