Parce que sur le chemin de la créativité, il y a de la place pour tout le monde

Publié le 06 décembre 2012 par Elosya @elosyaviavia

Hier, on parlait activités artistiques avec une collègue.

Elle me parlait de ses envies de se lancer à nouveau dans quelque chose de créatif en rapport avec la danse et le théâtre. Elle m’expliquait la difficulté de le faire à Paris, parce qu’ici il y a moults offres de spectacles et c’est dur d’exister dans ce vaste monde artistique déjà bien saturé.

Elle se demandait aussi parfois intérieurement si elle avait un « truc » artistique qui puisse attirer le chaland.

Pour moi c’était évident que oui. Je lui expliquais que j’avais longtemps pensé comme elle, quand j’avais commencé à découvrir le monde des blogs.

C’était il y a près de trois ans, j’étais en train de me dépêtrer d’une situation professionnelle très difficile, je tentais, enfin non, j’avais un besoin vital de penser à autre chose. Un jour, par hasard, je clique sur le lien d’un pote sur Facebook. Ce lien arrive sur le blog de Navie.   La folle passion qui s’était emparée de moi en lisant ses textes. J’ai ensuite tout relu de manière chronologique. Puis, je ne sais plus comment j’ai atterri quelques jours plus tard sur le blog de Caroline, pareil, une envie de remonter le fil pour connaître l’histoire de cette blogueuse depuis le début. Puis j’ai embrayé sur le blog de Myriam dont l’écriture aussi réfléchie qu’émotionnelle, m’a parlée puis j’en ai lu d’autres et je me suis engouffrée dans ce nouveau monde.

Et je me souviens encore aujourd’hui de ce que je pensais précisément après mes lectures : Moi jamais.

JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS.

Pourquoi ?

Disons, que j’avais un tas de raisons toutes meilleures les unes que les autres commençant par non, je ne ferais jamais de blog parce que : je n’écris pas suffisamment bien, il est hors de question que je me livre comme ça au vu de tous sur le net, personne n’aura envie de lire mes opinions. Mais la raison principale était la comparaison avec autrui : non je ne ferais pas de blogs parce qu’il y en a plein d’autres et que tous les autres écrivent certainement mieux que moi et puis que ferais-je de plus que quelqu’un d’autre qui a déjà un blog d’humeur ?

Et pourtant, malgré mes envies bien freinées, j’ai commencé à écrire sur un 1er blog qui était privé. Rapidement, très rapidement, des textes me sont venus, je parlais ciné, impressions sur mon quotidien, mes désirs, mes peines. C’était un peu comme ici sauf que mes textes étaient beaucoup plus longs et plus introspectifs. Et puis j’ai enfin eu le courage d’envoyer le lien à quelques amies, elles me disaient : vas-y ! Je leur répondais que je n’étais pas encore prête, j’avais peur d’être mal accueillie, de ne pas être lue. Mon chéri aussi, il me disait de me lancer. Mais cette idée tenace que je n’avais rien à apporter me poursuivait. Et puis, doucement, j’ai commencé à me dire que j’avais des choses à raconter à ma façon, que j’aurais des similitudes avec d’autres personnes, mais que ce blog serait fait avec mes mots, mes expressions, mes fautes, mes doutes, mes émotions. Je pourrais apporter un petit truc. Mais naturellement hein, je voulais rester fidèle à celle que je suis dans la vraie vie. J’avais aussi envie de partager, et de toucher les gens, d’avoir des retours pour savoir comme d’autres personnes pouvaient appréhender une situation, une émotion, une actualité, un film. Et puis merde, j’aimais tellement écrire qu’il était temps que je m’y remette vraiment.

Alors un jour, j’ai crée ce pseudo, Elosya. Un pseudo qui dans le fond me ressemble parce que j’y ai longuement réfléchi et que les différentes parties de ce prénom sont aussi d’autres « parties » de moi. J’ai choisi le terme « découvertes » parce que cela résumait bien ce que je pensais des expériences de vie quotidienne et enfin, j’ai mis un 1er article en ligne et cela a été le vrai début (enfin disons au vu de tous) de mon aventure créative, bloguesque et d’écriture qui dure encore aujourd’hui (et cela grâce à vous bien sûr, merci ).

Du coup, je disais à ma collègue que quelque soit le résultat, si elle sentait qu’elle avait un truc à dire, il fallait que ça sorte parce que cela pouvait avoir une portée surprenante pour elle-même et pour autrui. Pour moi, quelque soit notre place, on a toujours un petit quelque chose à apporter à autrui (et le contraire marche aussi). De toute façon, lui disais-je tant que l’idée créative est dans ta tête et qu’elle ne fait pas son chemin en dehors de toi, elle ne te laissera pas tranquille, il faudra bien la laisser sortir, histoire qu’elle et toi, vous fassiez un bout de chemin ensemble pour qu’ensuite vous voguiez chacun/chacune vers d’autres horizons tout en restant intimement liées.

Edit : aujourd’hui avec le blog, on a franchi la barre des 100 000 vues. Bien sûr, ça prend en compte les articles lus, mais aussi les résultats issus de moteurs de recherche donc voilà hein, il faut raison garder. Bref, toute occasion est bonne pour dire un petit mot donc merci les lecteurs/lectrices qui êtes là selon vos envies d’un peu, beaucoup, passionnément de lecture .

Edit bis : J’ai envie de vous faire des petits cœurs pour vous signifier encore plus mon affection, mais ça fera vraiment gnangnan.

Edit ter : Ouais, allez chui trop une ouf de la life, coeurs powa c’est parti : ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥!!!!!!!!!!