Un Oscar posthume à Niemeyer pour l’ensemble de son oeuvre

Publié le 06 décembre 2012 par Mister Gdec

Oscar Ribeiro de Almeida de Niemeyer Soares, l’un des plus célèbres architectes du monde, est mort hier au brésil, à Rio de Janeiro, à l’âge de 104 ans. Celui qui a réalisé en France le siège du Parti Communiste parce qu’il en partage les convictions est également l’auteur de tant de réalisations à travers le monde qu’il est utile d’en dresser une liste pour mémoire et/ou information,  au Brésil et en France.   Le nombre et la qualité de ses réalisations est en effet assez impressionnant :

 Réalisations à Brasilia (Brésil)

  • Siège du Procureur général de la République (Sede da Procuradoria Geral da Republica) (2002)
  • Tribunal suprême (Supremo Tribunal Federal) (2001)
  • Association du Barreau du Brésil (Ordem dos Advogados do Brasil) (1997)
  • Cour supérieure de justice (Superior tribunal de Justiça) (1989)
  • Musée de Brasilia (Museu de Brasilia) (1988)
  • Espaço Oscar Niemeyer (1988)
  • Pantheon (Panteão) (1985)
  • Memorial Juscelino Kubitschek (1981)
  • Teatro Nacional Cláudio Santoro (1966-1981)
  • Pont Costa e Silva (1973)
  • Institut centrale des sciences (Instituto Central de Ciências) (1963-1971)
  • Cathédrale de Brasilia (Catedral Metropolitana Nossa Senhora Aparecida) (1970)
  • Siège des armées (Quartel-General do Exército) (1968)
  • Ministère des Affaires étrangères (Palácio dos Arcos-Itamaraty) (1962)
  • Palais présidentiel (Palácio do Planalto) (1960)
  • Palais présidentiel (Palácio da Alvorada)
  • Congrès national (Congresso Nacional) (1958-1960)
  • Résidence présidentielle (Palácio da Alvorada) (1958)
  • Chapelle Notre-Dame de Fatima (Igreja Nossa Senhora de Fátima-Igrejinha) (1958)

Autres réalisations au Brésil

Bibliothèque municipale au centre-ville de Duque de Caxias, RJ, Brésil

  • Estação Ciência, Cultura e Artes, 2008 (João Pessoa)
  • Musée d’art contemporain de Niterói, 1991-1996 (Niterói, en face de Rio de Janeiro)
  • Torre Charles de Gaulle I et II (logements), 1994 (Rio de Janeiro)
  • Hôtel Horsa Nacional 1972 (Rio de Janeiro)
  • Fundação Getulio Vargas 1958 (Rio de Janeiro)
  • Casa das Canoas (maison) 1954 (Rio de Janeiro)
  • ex Ministerio da Educação e Saude 1943 (avec Le Corbusier, L. Costa, A. Reidy, C. Leão, E. Vasconcellos, J Moreira (Rio de Janeiro)
  • Auditorium 2005 (São Paulo)
  • Memorial da América Latina (São Paulo)
  • Résidence Edifício Itália 1965 avec F. Heep (São Paulo)
  • Résidence Edifício Copan 1957 (São Paulo)
  • Logements Eiffel (São Paulo)
  • Logements Montreal (São Paulo)
  • Parque do Ibirapuera 1954 (avec B. Marx pour le paysage) (São Paulo)

NovoMuseu 2002 (Curitiba)

  • Teatro Estadual Maestro Francisco Paulo Russo 1991 (avec H. Penteado, H. Pasta) (Araras)
  • Résidence Niemeyer 1954 (Belo Horizonte)
  • Église St François d’Assise 1940-1943 (Belo Horizonte)

Réalisations en France

  • Siège du Parti communiste français 1965-1980 (Paris 19e arrondissement).
  • Bourse du travail 1980 (Bobigny).
  • Maison de la Culture du Havre 1978-1982 (Le Volcan, scène nationale). Accessible par un jeu de rampes, l’œuvre se compose de deux volumes courbes blancs en béton. Ils abritent un théâtre, une salle de cinéma, un auditorium, un hall d’exposition, une salle polyvalente consacrée aux arts de la scène… En 2008, Oscar Niemeyer âgé de plus de cent ans, travaille toujours sur le futur aménagement des abords demandé par la ville du Havre.

Les projets de la Ville du Havre incluent aussi la transformation de la salle de cinéma en salle de répétition et la salle polyvalente en médiathèque, ce qui suscite une forte contestation de l’association Maison de la Culture du Havre, locataire des lieux, qui n’a pas été consultée sur cet aspect des projets et qui estime que cela va dénaturer le sens de l’œuvre d’Oscar Niemeyer.

  • Ancien siège du quotidien L’Humanité Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) 1989.
  • Bureaux Niemeyer I, II, bâtiment Julia et restaurant inter-entreprises de la Société Générale (Fontenay-sous-Bois).

 (source : wikipédia, qui au passage risque de disparaître si nous ne soutenons pas cette encyclopédie participative en ligne dont tout le monde a besoin et à laquelle nous recourrons si fréquemment…)