Point de mire du 26 novembre 2012
Même au-delà de la mort, certaines personnalités n’arrivent pas à trouver le repos. C’est le cas de Yasser Arafat qui, huit ans après sa mort, « se verra » être exhumée demain à Ramallah en Cisjordanie. Cette exhumation de l’ancien dirigeant palestinien a été réclamée par les palestiniens qui restent persuadée qu’i a été empoisonné. Rappelons qu’Yasser Arafat est mort à l’âge de 75 ans le 11 novembre 2004 dans un hôpital militaire de la région parisienne. Les causes de sa mort, assez étranges, n’ont jamais été révélées mais sa veuve Souha a porté plainte en France pour assassinat après que des révélations aient été faite concernant des traces de polonium, une substance radioactive hautement toxique, retrouvées sur des effets personnels d’Arafat. On ne pourra pas dire qu’il s’en retournera dans sa tombe en tout cas, d’autres s’en occupent pour lui ! D’autant que certains experts avancent des contre-thèses en faisant remarquer qu’avec six cas connus depuis Marie Curie, on connaît mal les effets de cet élément radioactif, alors bonjour les dégâts avec cette exhumation !
Décidemment, l’air est vraiment devenu malsain dernièrement pour les ex-dirigeants, vivants ou morts, il faut savoir que la plainte de la veuve d’Yasser Arafat a été déposée…en France. Cette même France qui voit son président sortant être malmené par la justice de ce pays Il a été auditionné dans le cadre de l’enquête sur un possible abus de faiblesse de Liliane Bettencourt et également sur un possible financement de sa campagne en 2007 par cette dernière. Imaginez, douze heures d’audition face à un juge d’instruction, le juge Jean-Michel Gentil. Il y a de quoi rendre chèvre plus d’un ! Toutefois Nicolas Sarkozy est ressorti du tribunal avec un statut de témoin assisté.
Salle temps vraiment pour les dirigeants qui se font malmener, mort ou vif, et ce n’est pas Joseph Kabila dirigeant de la République Démocratique du Congo(RDC) qui dira le contraire. Lui qui se démêle difficilement des attaques de ses ennemis de la M23 sur le territoire congolais. Car ses hommes, les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) ont abandonné Goma aux rebelles du M23, mardi 20 novembre, tout en reculant vers Bukavu, l’autre grande ville de l’est de la République démocratique du Congo. En tout cas, pour le moment, Kabila a le feu aux fesses avec l’avancée du M23 et ce malgré la position, mollassonne, de l’Union Africaine qui n’a fait jusqu’ici qu’à appeler les rebelles du M23 à se conformer aux décisions du sommet de Kampala, notamment à cesser les combats, tout en félicitant l’engagement de Kinshasa à prendre en compte les revendications des rebelles, voilà tout. Rien de bien concret pour casser les mouvements des belligérants.