Selon Amandine Lama, chef de groupe « public affairs » à l’institut Ipsos, les salariés auraient conscience qu’il faut faire des concessions.
« Nous menons une enquête régulière sur l’emploi et l’activité économique, et, traditionnellement, les salariés s’avèrent plus optimistes que les chefs d’entreprise sur la conjoncture à venir. Mais aujourd’hui, pour la première fois, les salariés qui croient en une baisse de l’activité à venir sont aussi nombreux que ceux qui croient en une hausse. Dans ce contexte, ils ont conscience qu’il faut faire des concessions. Pour éviter un plan social dans leur entreprise, 64 % d’entre eux seraient par exemple prêts à revenir sur les 35 heures et 59 % d’accord pour geler les salaires. C’est révélateur de leur crainte du chômage, qui est leur principale préoccupation. »
Des concessions? Parce que les salariés n’en ont pas fait déjà? Et quid des dirigeants d’entreprises? Et des grands patrons? Sont-ils prêts à baisser leur salaire de près de 4, 5 millions d’euros par an en moyenne? Vont-ils supporter de renoncer aux niches , à l’optimisation fiscale? Les actionnaires vont-ils tenir le coup si on diminue les dividendes? Les membres des Conseils d’Administration vont-ils diminuer le montant des jetons de présence?
La campagne d’intox et de manipulation dénoncée par Action Crtitque Médias (Acrimed) continue. Minable.
Source: La Croix