Le plus sympa c’était d’imaginer les gens qui écoutaient le programme, c'est-à-dire personne. Des émissions éphémères dont je garde seulement la trace dans mes souvenirs.
Aujourd’hui je blogue. Je ne suis pas si loin de cet enfant que j’étais et qui imaginait son émission. A l’exception que je laisse une trace, que je diffuse, que tu pourras découvrir sans pour autant connaître son auteur. C’est notre génération, cette trace numérique entre les facebook, les twitters et nos blogs.
Et pourtant.
Pourtant il ne restera pas grand-chose, je tente souvent d’imaginer si je garderais une trace plus tard de ce blog, si je viendrais le consulter quand j’aurais 50 ans. Un blog c’est éphémère, c’est une trace sur un instant. C’est en venant d’écrire cette note que je viens de comprendre « à ma façon » le titre d’un blog « l’éphémère en continu », il résume parfaitement mon chemin... qui continue.