Samedi quand je me suis réveillé, nous étions en décembre. Je n’avais pas de temps à perdre si je voulais en profiter un maximum.
A peine douché, avalé le petit-déjeuner, habillé, j’ai filé à la cave pour en remonter les cartons pleins d’accessoires pour la décoration de Noël. Le sapin en plastique démontable, réassemblé et nettoyé, je l’ai emmailloté dans la guirlande électrique puis dans celles poilues et colorées évoquant vaguement les boas dont se paraient ces dames de la Belle Epoque.
Un coup d’œil global pour vérifier le bon équilibre artistique de l’ensemble avant de poursuivre par la mise en place des boules de toutes tailles qui apportent leur note scintillante. D’un dernier sac j’ai extrait les figurines, angelots, fées et autres personnages qui finalisent mon arbre de Noël.
Enfin, car chez moi c’est ainsi que cela se passe, j’ai installé la crèche au pied de l’épicéa en plastoc. Un modèle artisanal stylisé, d’une seul pièce, ramené d’un marché de Noël du Jura, sculpté dans une pièce de bois avec le père, la mère et le Jésus au milieu. Ne restait plus qu’à accrocher la couronne de l’Avent sur ma porte d’entrée, le lendemain dimanche.
Je suis fin prêt à affronter décembre et accueillir le Père Noël avec ses cadeaux.