Le sixième album de Booba est disponible depuis hier. Si vous ne vous l'êtes pas procuré, melty.fr vous propose d'écouter le morceau en featuring avec Rick Ross "1.8.7".
La connexion entre Booba et le poids lourd du rap US Rick Ross annonçait un duo sorti tout droit des hautes sphères, et l'on ne s'était pas trompé. Ce morceau est à des années lumières de s'inscrire en tant que morceau rap de l'année 2012. L'album, avant même sa sortie officielle, se trouvait déjà en tête des albums les plus téléchargés sur iTunes en France, alors deux options se présentent, soit le public est fidèle et continuera coûte que coûte à dépenser son argent pour des opus qui n'en valent pas vraiment la peine, soit les fans curieux se doutaient bien de la non qualité du produit qu'est "Futur", une bonne comédie musicale à la Booba et ont eu le réflexe d'investir 9,99 euros sur iTunes au lieu de jeter 14 euros par la fenêtre de la Fnac. Par ailleurs, le mérite revient à Booba, pour le choix du nom de son album qu'il a baptisé "Futur", car les 16 pistes qui décorent l'opus viennent tout simplement d'une autre époque, très lointaine de la nôtre. Le rappeur est allé un peu trop loin dans le futur, puisqu'il a surement dû oublier que dans le passé son "meilleur ami" Rohff avait lui aussi fourni un album avec un morceau intitulé "Code 187", simple clin d'oeil ? Non ? Nous sommes d'accord.
Penchons-nous, sans trop se faire mal non plus, sur le morceau qui nous intéresse aujourd'hui :"1.8.7".Ces trois chiffres, avant même d'écouter le titre n'est pas sans rappeler le code radio qu'utilise la police américaine pour annoncer un homicide. Pourtant, lorsque l'on écoute les lyrics de monsieur muscles, rien ne fait allusion à ce code, les propos sont comme à l'accoutumé orientés sur sa personne, alors à part se tirer une balle dans le pied lui-même, où à chaque morceau il semble s'enfoncer un peu plus, il n'y a rien de bien criminel. Cependant, Booba qui a dansé un slow avec Daphné Bürki au Grand Journal a trouvé le bon filon en invitant des rappeurs US sur ses disques puisqu'au moins il ne risque pas de se mettre à dos certains de ses "amis" américains, qui tiennent exactement le même discours. "Ma source de revenu dans du cellophane", et en plus l'homme est modeste… L'unique point positif de ce morceau 1.8.7 en écoute içi, est l'hommage rendu à son frère de son "Bram's", figure emblématique du crew "Malekal Morte" disparu le 22 mai dernier.
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