Le coût du chantier de l’EPR de Flamanville a dû être revu à la hausse par EDF. Le groupe annonçant un surcoût de 2 milliards, le coût total du réacteur nucléaire nouvelle génération est désormais évalué à 8,5 milliards d’euros.
Ce surcoût s’explique par la révision du design de la chaudière, par les mesures de sûreté supplémentaires décidées après la catastrophe de Fukushima, par de nouvelles études d’ingénierie, et par l’inflation.
Le chantier a en effet pris du retard en raison de la non-conformité des 45 consoles. Ces pièces, qui servent à fixer le pont polaire permettant d’acheminer les éléments du réacteur, ont dû être intégralement changées.
En dépit de ce surcoût, l’EPR de Flamanville devrait être mis en service selon le planning annoncé, soit en 2016.
A ce jour, 93% des travaux de génie civil sont complétés et 36% des montages électromagnétiques ont été faits. La salle des machines est presque terminée et le canal d’amenée de la station de pompage a été mis en eau en novembre.
Selon EDF, le chantier se déroule de manière satisfaisante, et son surcoût est principalement lié au manque de retour d’expérience sur la réalisation d’un chantier aussi important. L’EPR de Flamanville est le premier réacteur nucléaire construit en France depuis 15 ans, et le tout premier de troisième génération.