Pour le président américain, cette campagne était destinée “à approfondir les échanges et les investissements entre les Etats-Unis et une région qui abrite six des dix pays à la plus forte croissance économique du monde”. Dans un communiqué publié le 26 novembre, Barack Obama a ajouté : “Beaucoup d’entrepreneurs américains n’ont pas conscience de l’énorme potentiel commercial et des perspectives d’investissements qu’offre l’Afrique subsaharienne”.
“Doing Business In Africa” est donc avant tout une campagne de sensibilisation des milieux d’affaires américains au moment où les échanges entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne ne représentent que 2,6 % des échanges des USA avec le reste du monde même s’ils ont augmenté de 16 % entre 2010 et 2011.
Le programme DBIA, qui concerne tous les pays africains, comprend :
- la formation des fonctionnaires en charge de l’aide aux exportations
- l’aide à la diaspora africaine installée aux Etats-Unis pour commercer et investir en Afrique. Un sujet sensible au moment où une enquête menée par un organisme d’intelligence économique auprès de 56 entrepreneurs africains basés à Paris, Londres et New-York, démontrent que la diaspora semble être la dernière à croire aux potentiel de leur continent d’origine.
- l’organisation de sommets aux Etat-Unis consacrés au business africain
- la formation des dirigeants américains aux affaires en Afrique subsaharienne
- la mise en place de missions commerciales bilatérales et de foires pour les chefs d’entreprise africains et américains.
Après un premier mandat au cours duquel l’Afrique a été la grande absente de la politique américaine, Barack Obama semble désormais plus impliqué dans le développement du continent.