Magazine Amérique du nord
Lionel Messi est capable d’esquiver ses adversaires sur et en dehors du terrain. Décrit comme « un petit dictateur » au sein du FC Barcelone dans la presse madrilène, la pulga répond avec véhémence à ses détracteurs : » cela ne me touche pas ce qu’on dit. Mes coéquipiers savent que je ne suis pas comme ça et ils connaissent la réalité. J’aime recevoir les éloges des gens mais je suis la personne la plus critique envers mes propres performances. Je sais quand je me trompe ou que je rate quelque chose. Au fond, ce n’est pas la peine de me le dire même si on apprend toujours de ses critiques, étant donné que je cherche toujours à m’améliorer.»
Messi, qui n’est plus qu’à un but des 85 buts inscrits en une saison par Gerd Muller, revient sur ce qui fait la force du Barça : le jeu collectif. « A Barcelone, on travaille d’une autre manière que dans le reste du monde, que ce soit pour contrôler le ballon, faire des passes ou pour mettre au point un système tactique. Je viens d’un pays comme l’Argentine où on a tendance à faire ce que l’on veut et où on privilégie de courir partout au détriment du reste. »
Les critiques de la presse de Madrid envers Messi arrivent alors que le ballon d’or 2012 sera désigné au début de l’année prochaine. L’argentin est en concurrence avec Andrès Iniesta, son coéquipier du Barça et surtout Cristiano Ronaldo, l’attaquant portugais du Real Madrid.
René Lanouille