La perte de productivité et la sécurité restent les deux freins à l'intégration et l'utilisation des réseaux sociaux en entreprise.
Aux Etats-Unis, une majorité de cadres dirigeants (67%) estime que donner accès aux réseaux sociaux en entreprise aurait un impact négatif sur la productivité des salariés. C'est ce que montre un récent rapport de MySammy, mené auprès de 158 cadres dirigeants de sociétés. Ce serait toutefois un ressenti puisque d'après le sondage, 65% des répondants admettent ne pas avoir de moyen de mesurer l'efficacité de leurs collaborateurs derrière l'écran. Mais l'inquiétude la plus importante reste liée aux menaces sur la sécurité pour 77% des sondés. Toutefois, certains chiffres laissent apparaître certaines incohérences, notamment, en ce qui concerne le blocage de certains réseaux sociaux tels que Twitter ou bien encore Facebook.
Une politique floue et mal définie ?
En effet, 62% de ces cadres affirment ne pas en bloquer l'accès aux réseaux sociaux à leurs salariés. Il est à considérer que plus des deux tiers des cadres interrogés déclarent avoir une charte établie. Cependant, les règles seraient mal définies sur ces plateformes sociales puisque 86% des personnes interrogées admettent ne pas imposer de limitation de temps à leurs employés quant à la fréquentation quotidienne. Selon le rapport, les entreprises doivent modifier leurs politiques en matière d'utilisation des réseaux sociaux.
Des mentalités qui évoluent?
Mais les cadres dirigeants ne seraient pas totalement hostiles à l'idée d'autoriser l'accès aux plateformes sociales à leurs employés dans la réalisation de leurs missions. En effet, une majorité d'entre eux soit 54% l'estime même utile. D'autre part, les questions de sécurité n’échappent pas non plus aux statistiques. En effet, plus de 93% des cadres affirment que leur entreprise respective n’exige pas de mot de passe pour se connecter sur les réseaux sociaux. Egalement, en ce qui concerne les réseaux sociaux d’entreprises, peu de cadres dirigeants (34%) ont mis en place des plateformes internes.