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Déluge en décembre - rencontres festives autour de la musique électroacoustique - groupe musiques vivantes de lyon

Publié le 03 décembre 2012 par Desartsonnants

DÉLUGE EN DÉCEMBRE


RENCONTRES FESTIVES AUTOUR DE LA MUSIQUE ÉLECTROACOUSTIQUE

GROUPE MUSIQUES VIVANTES DE LYON


Théâtre de la villa Gillet, Lyon Mercredi 5 et jeudi 6 décembre 2012 dès 18h
GMVL Musiques Vivantes Parc de la Cerisaie - 25, rue Chazière - 69004 LYON tél. : 04 78 28 69 10

[email protected] www.gmvl.org
Le GMVL est un centre de création, diffusion, formation et recherche pour les musiques électroacoustiques.

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PROGRAMME

Emeric PRIOLON (GMVL)
Urbaphonie (20’04’’) - Paysage sonore - 2012
Cette pièce électroacoustique s’appuie sur des enregistrements effectués dans les rues de Lyon et nous propose une balade poétique, un univers où les bruits deviennent sons et musique. Les talons qui claquent, les enfants qui chahutent, les conversations ou les
dévoiler un reflet singulier de la réalité.
Cette composition est actuellement diffusée dans l’exposition photographique de J.F. Dalle-Rive : « Par les rues de Lyon », à la Bibliothèque Municipale de Lyon Part-Dieu. Les images et les sons s’entremêlent au hasard du parcours et du temps, évoquant ainsi la diversité de la ville, dans ses instants éphémères et oniriques.
https://sites.google.com/site/emericpriolon/


Sylvain MISKIEWICZ (GMVL)
Composez votre paysage sonore - Collectif Le zèbre et la mouette
Quatre personnes maximum autour d’une table (la « réactable ») manipulent des objets qui font réagir les sons...


Gilles MALATRAY (GMVL)
Des Arts Sonnants
Tout sur les arts sonores et plus encore ? Paysages et nouveaux territoires sonores


Marc FAVRE (GMVL)
U Spaziu - 2011 - Installation sonore en multipistes
Après avoir présenté ma création «  L’Ile-rousse : les 3 âges » à un public local rencontrant la musique acousmatique pour la première fois pour les fêtes du patrimoine 2010, je récidivais en créant une pièce en un mouvement : « U spaziu » (l’espace, en langue corse), qui était aussi le nom de la salle d’exposition dans laquelle elle était diffusée. Cette fois-ci, le public était constitué des île-roussiens et des touristes assez nombreux dans cette période de vacances de Pâques. En travaillant sur les mêmes sons et avec d’autres récoltés pendant d’autres venues sur l’île, je créais une composition faite d’espace et de légèreté, faite elle aussi de tableaux vivants avec en premier lieu le jeu sur les cloches de L’île-rousse, Calvi et Novella, la nuit des petits ducs, les boulistes, le bord de mer et ses transports, et une berceuse maritime pour conclure.


Alban GUILLEMOT (GMVL)
La boîte à sons - Collectif Le zèbre et la mouette
Mettez le casque sur vos oreilles, prenez la boîte dans vos mains, retournez-la dans tous les sens !


Alain GOURION (ENMV)
Poésie sonore
3 poèmes sonores à écouter sur des bornes accompagnés d’installations physiques :
 Copyright
 Câblage des Esprits
-Voici venir la mort de Mardochee Ben Bouchoun


Sébastien OLLIVIER (ENMV)
Titre :  3P-A_2011_12_06_i Description :  improvisation(s) ? Durée :  indéterminée

Julien LAGIER / Régis ESTREICH / Cédric ACHARD (GMVL)
Installation téléphonique A découvrir dans la chambre anéchoïque...


Julien LAGIER (GMVL)
Un chien andalou - Film
Court-métrage muet surréaliste réalisé en noir et blanc par Luis Buñuel en 1929 sur un scénario de Luis Buñuel et de Salvador Dali. Composition musicale : Julien LAGIER


Adam Matthew HART (LISTENING CITIES - Angleterre)
An Algorithmic Exploration of Non-Linear Form
Cette pièce fait partie d’un projet en cours de réalisation dont le but est d’explorer dans quelle mesure la non-linéarité de la forme peut être adoptée en musique assistée par ordinateur. Utilisant des techniques informatiques émergentes dans le cadre de Pure Data, les événements musicaux sont circonscrits par un important réseau de patch programmés. Le système de notes par octave est en perpétuel changement selon le système des nombres premiers. Cette production est enregistrée pour être réassimilée dans le programme et rejouée ensuite. De cette manière, le programme reformule constamment la forme de la pièce. Si les démonstrations suivantes peuvent être considérées comme la même pièce alors la forme est prédéfinie, au sein du programme, comme une hypothèse et n’existe donc pas en termes linéaires.
Comprendre (7’) Poésie sonore/performance – Texte : Juillet 2010 – Musique : Avril 2012
Comprendre est un texte volontairement abstrait, qui traite de l’incompréhension entre deux personnes. Il peut s’agir d’un couple, d’un enfant face à ses parents, de deux personnes issues de classes sociales différentes ou même d’un monologue intérieur. L’idée est de laisser l’auditeur libre de choisir l’adresse. Tous les sons sont issue de la voix.
Bernard FORT (GMVL)
Le bruit de l’eau dit ce que je pense (10’)
Le Bruit de l’Eau dit ce que je pense a été composée en Mongolie, à partir d’enregistrements réalisés avec Chinbat Baasankhuu jouant du Yatga (harpe mongole). Elle y joue un long arpège très serré à partir duquel, en studio, je réalise des traitements simples de filtrage et de superposition du son avec lui même jusqu’à obtenir un continuum cristallin et le plus léger possible. En fin de séquence le son se perd dans le chant naturel de l’eau qui coule. La composition en quatre pistes tend à valoriser l’espace et les impressions d’irisation rencontrées dans les photographies de Christophe Bohème. La pièce prend pour titre un fragment de Haïku : La nuit, Le Bruit de l’Eau, dit ce que je pense.


Carole de HAUT-DARWICHE (GMVL)
VOIX Y AGES  (17’38) - Décembre 2012
C’est 3 pièces dans le  monde de l’enfance et de l’adulte créateur...
 Quelques instantanés d’un Voyage au cours duquel les sons mettent en lumière un jeu d’enfant, des objets sonores, une parole d’expert... -Travail de mise en résonnance des sons du dedans et du dehors.
 Invitation à poser notre oreille sur différents plans sonores et à choisir notre profondeur de champs d’écoute.
1. Bonjour les enfants 10’31
les petits poissons dans l’eau 5’41 Enregistrer les assistantes maternelles racontant des enfantines dans leur langue d’origine... Jouer avec les voix et les rires d’enfants rencontrés lors de mes voyages dans le monde de la petite enfance (3 mois-3 ans). Partir à l’intérieur d’une bouilloire, Jouer avec des toupies dans une poêle, Fabriquer des objets sonores...
reportage radiophonique 4’50 Extraire des phrases d’expert de la petite enfance pour filtrer quelques aspects de l’entre deux mots racontés, l’entre deux « jeu » improvisé...
2. petit oiseau d’or 7’07 « Ce matin un OISEAU est sorti de mon œil entouré de trois insectes volants… » Image rêvée qui a pris vie dans mon imaginaire, Silence de la nature, douce mélancolie… Silence du temps qui fuit… Jeu à la croisée des voies...
   Rires et sourire Entendus… pour quelques enfantines racontées : Petit oiseau d’or et d’argent, ta mère t’attend au bout du champs...


Sylvain MISKIEWICZ (GMVL)
Paysage islandais (10’) - Enregistrement Stéréo diffusé en multipistes Composition : Sylvain Miskiewicz avec la complicité de Jessica Schmidt
Errances d’un micro à travers le Paysage Islandais
Trois cartes postales sonores, trois stations de trois minutes.
Reykjavík - La terrasse du Café de Paris. Caché dans un bosquet, j’ai eu envie de capter la langue du pays et de saisir l’ambiance du lieu.
Kerlingarfjöll - Solfatares. Terre bouillonnante, vapeurs d’eau, fumerolles... ne pas se brûler, ne pas prendre l’humidité... mais je m’approche...
ÞÓRSMÖRK - Songhellir. Une grotte chantante, les jours de grands vents. Ce jour-là, pas de vent, mais elle a chanté quand même !


Marie-Claire BERNARD (GMVL)
Le point où la voix tournoie (8’) - 2011
Performance chorégraphique. La musique est composée en relation avec le geste qui a une résonance vocale. Le chant anime le corps et lui insuffle un mouvement. La chorégraphie est écrite sur un point où le tour décline le mouvement. L’énergie s’éveille et fait rentrer le corps dansant en méditation. Les prises de sons de la voix de Marie-Claire ont été enregistrées dans une église pour la qualité de la résonance.
Remerciements au Centre national de la danse en Rhône-Alpes pour son accueil studio.
Après avoir étudié aux Beaux-arts de Saint-Etienne et pratiqué la danse contemporaine et la musique (composition acousmatique, viole de gambe, chant), Marie-Claire Bernard a créé La compagnie médite. Elle travaille par le biais d’installations de dessins, de performances chorégraphiques avec musiques acousmatiques spatialisées. Elle développe une recherche sur le chant comme expression de l’essence humaine, la perception énergétique du corps avec son immatérialité et sa présence, la méditation.
 www.lacompagniemedite.fr


Marc FAVRE (GMVL)
L’Ile-Rousse, les 3 âges (15-20’) 1/ L’âge de mer 2/ Le deuxième âge 3/ L’âge moderne
Cette fresque Corse résulte de plusieurs séances de travail sur place et au studio.
Il y a eu d’abord deux semaines d’enregistrement des sons qui peuplent la cité Paoline et ses alentours. La première, en mai 2010, à une période où la ville vit à son rythme de croisière, et la deuxième en juillet quand la saison bat son plein. Puis il y a eu le temps du studio de composition où les sons ont été « musicalisés »,  idéalisés pour créer une suite de tableaux pittoresques .
Les 3 âges montrent l’évolution de la ville, sous une forme poétique. Le tempo, qui scande lentement le temps dans « l’âge de mer » va en s’accélérant dans « le deuxième âge » et devient très rapide dans « l’âge moderne ».
Les matériaux sonores laissent aussi une empreinte correspondant à leur âge : « l’âge de mer » présente le lieu avant l’apparition de l’homme. La nature y est omniprésente.
Puis dans le « 2ème âge », quand l’homme apparaît, on reconnaît les sons de l’activité humaine (cloches, ferries, boulistes, pécheurs, etc.) avec quelques autres sons issus de ma bibliothèque sonore se combinant avec.
Dans « L’âge moderne » les sons proviennent en particulier des moyens de transport.


Dimitrios SAVVA (LISTENING CITIES - Grèce)
Erevos (8’)
« Du Chaos sortirent l’Érèbe et la Nuit obscure. L’Éther et le Jour naquirent de la Nuit, qui lesconçut en s’unissant d’amour avec l’Érèbe. » - HÉSIODE, LA THÉOGONIE {123-125} (traduction: http://remacle.org/bloodwolf/poetes/falc/hesiode/theogonie.htm)
Né à Chypre en 1897, il a étudié au sein du Département de Musique de la Ionian University. Il poursuit ses études de musique dans les classes de composition instrumentale de Demetra Trypani et Josef Papadatos et dans les classes de musique électroacoustique d’Andreas Mniestris et Theodore Lotis. « Erevos » est la première composition électroacoustique achevée qu’il a réalisée et celle-ci a reçu le premier prix (ex æquo) à la 7ème Composition Competition Metamorphose 2012 dans la catégorie « étudiant ».


Theodore KARKATSELAS (LISTENING CITIES - Grèce)
In a Jar (9’ )
Theodore Karkatselas est né à Larissa (Grèce) en 1987. Il a suivi des cours de piano ainsi que de solfège au conservatoire  de « Thessaly School of Music» (Diplômé en Harmonie) et à la Music School de Larissa. Depuis 2005, il étudie au sein du Département de Musique de la Ionian University et se spécialise dans la composition en vue d’obtenir son diplôme en 2012. Sa composition intitulée « Sting » a remporté un prix lors de l’Electroacoustic Competition Musica Viva en 2011 (Miso Music, protugal).
Bernard FORT (GMVL)
Le bruit de l’eau dit ce que je pense (10’)
Le Bruit de l’Eau dit ce que je pense a été composée en Mongolie, à partir d’enregistrements réalisés avec Chinbat Baasankhuu jouant du Yatga (harpe mongole). Elle y joue un long arpège très serré à partir duquel, en studio, je réalise des traitements simples de filtrage et de superposition du son avec lui même jusqu’à obtenir un continuum cristallin et le plus léger possible. En fin de séquence le son se perd dans le chant naturel de l’eau qui coule. La composition en quatre pistes tend à valoriser l’espace et les impressions d’irisation rencontrées dans les photographies de Christophe Bohème. La pièce prend pour titre un fragment de Haïku : La nuit, Le Bruit de l’Eau, dit ce que je pense.


Pierre BENOIT (ENMV)
Attente (7’)
Les hommes attendent. Ils attendent le métro. Ils savent d’où il arrivera et comment il sera. Ils attendent un enfant dont ils savent d’où il arrivera mais non qui il sera. Ils attendent même le Messie sans savoir ni d’où il vient ni qui il est. L’attente est écoute. Et si le Messie attendu était cet enfant ; s’il était dans ce métro ? L’approche interroge l’intentionnalité de l’écoute. Sait-on écouter ? Sait-on ce qui vient dans l’écoute ? La pièce ouvre s’ouvre sur un appel à l’écoute.  Elle met en scène « ce qui vient », à différents niveaux sonores. Il y a ce qui arrive, passe, et repart dans un effet doppler. Ce qui arrive et demeure. Le Messie qui vient et ouvre l’avenir dans son Avènement dans une liturgie qui dit l’attente. Les multiples « signes » sonores que quelqu’un vient, qu’on ignore. Il y a les témoignages de ceux qui attendent. La pièce associe ainsi des signes sonores, des paroles, des interviews pour nous situer dans l’attente, l’oreille tendue vers les hommes et au dedans d’eux. L’attente définit aussi un espace sonore : un proche et un lointain, une distance à franchir, celle d’un espace du dehors et celle d’un dedans. Celle d’un espace contenu dans le Messie qui vient de partout et est en même temps déjà là, au milieu.


Luigi MASTANDREA (LISTENING CITIES - Italie)
Enaction (12’) - Luigi Mastandrea (musique) -Carlotta Piccinini (video) - 2012
En psychologie, la notion d’énaction (J. Bruner) est une façon de concevoir l’esprit qui met l’accent sur la manière dont les organismes et esprits humains s’organisent eux-mêmes en interaction avec l’environnement (F. Varella). Elle ne se fonde ni sur une représentation symbolique, ni sur une représentation iconique de l’information. Elle se centre sur l’action et sur l’expérience davantage que sur la représentation, et se fonde sur les conséquences perceptives des actes moteurs définissant l’interaction avec l’environnement (ex. les informations transmises au cerveau lorsque l’on attrape un objet, en levant une pierre ou en évitant un obstacle qui gêne notre vue). « La cognition n’est pas la représentation d’un monde prédéterminé par un esprit prédéterminé mais c’est plutôt la modification du monde et de l’esprit sur la base de l’histoire de toutes les actions qu’un être exerce sur le monde »(F. Varella, 1991).


Nils POTET (ENMV)
Reflets (10’)
Reflets est une pièce construite autour d’un instrument virtuel fait à partir d’un son de verre à vin samplé en 1/4 de tons. Cette pièce fait suite à deux précédents travaux, Ricercar et Perdu dans le Landmannalaugar, utilisant un piano numérique resamplé en 1/8 de tons.
Dans Reflets, l’instrument virtuel tient un rôle pouvant s’apparenter à celui d’un soliste, développant une ligne mélodique et harmonique dans les couleurs particulières du système en 1/4 de tons. Il est accompagné d’une trame sonore, sorte de paysage étrange et mystérieux dans lequel il évolue et avec lequel il dialogue.
nilspotet.com - rhizofon.bandcamp.com

Marc MOLLICA (ENMV)
Rock’n’rubb (6’20’’) - 2012
 Prenez du caoutchouc,
 ajoutez un peu de pierres,
 mélangez le tout, en y ajoutant des bribes synthétiques hachées,
 étirez, coupez, filtrez, mixez,
 passez le tout dans la machine,
 ajustez, compressez,
 Quand vous vous sentez pris dans une espèce de centrifugeuse,
 c’est terminé.
Konstantinos KARATHANASIS (LISTENING CITIES - Grèce)
Allegoriae Sonantes (8’13”)
Dès le début, quand j’ai commencé à enregistrer le matériel sonore pour cette pièce, j’ai eu le sentiment qu’il y avait quelque chose d’allégorique la concernant, quelque chose qui dépassait sa nature sonique. Après avoir lu « L’art et la Beauté au Moyen-âge » d’Umberto Ecco, j’ai pris conscience que ma perception d’éventuelles existences allégoriques avait de lointains rapports avec la croyance médiévale que toute chose dans la nature a une signification allégorique par delà sa simple matérialité. La pièce est basée sur des sons issus d’un grand piano stimulé par une barre en cuivre. Les sons, naturels ou transformés, sont manipulés par des algorithmes conçus spécialement sur MAX/MSP et géré par ProTools. « Allegoriae Sonantes » a remporté le premier prix lors de la SEAMUS/ASCAP Student Commission Competition et a été édité par ICMA CD series (vol. ICMC2003).
Konstantinos Karathanasis est un compositeur électroacoustique qui puise son inspiration dans la poésie contemporaine, le cinéma expérimental, la peinture abstraite, le mysticisme et les écrits de Carl Jung. Ses compositions ont été jouées au cours de nombreux festivals et ont été récompensées dans des compétitions internationales telles que Bourges, Musica Nova, et SEAMUS/ASCAP. Certains de ses enregistrements ont été édités par SEAMUS, ICMA, Musica Nova et diffusés par the Art of the States. Konstantinos est titulaire d’un doctorat en Composition musicale de la University of Buffalo et occupe actuellement le poste de professeur associé de composition et des technologies de la musique à la University of Oklahoma. Vous trouverez plus d’informations à l’adresse suivante : http://music.ou.edu/oukon


Apostolos LOUFOPOULOS (LISTENING CITIES - Grèce)
Spirit
« Spirit » établit un rapport avec le souffle et l’âme. Les Anciens le décrivait comme le « souffle de la vie » ou « l’air en mouvement » ou «  la chaleur vitale », sous-entendant une substance puissante, une énergie créative qui insuffle la vie à la matière… Le contexte de ce travail révèle un monde sonore instable, caractérisé par des mouvements soudains et des changements de lieu théâtralisés, et suggérant une réalité surnaturelle qui dépasse les limites de notre monde physique. Des timbres au chuchotement léger, des voix rapides et volantes, la juxtaposition de sons agressifs et calmes et de tonalités sont les différents éléments que l’on peut entendre. Le son du souffle humain et de la voix est exploré dans cette œuvre et utilisé dans des formes transformées ou imitées afin de symboliser l’essence spirituelle et l’âme humaine et pour illustrer les comportements métaphysiques. « Spirit » a été sélectionné pour la finale de METAMORPHOSES 2012 International Composition Competition (Belgique).
Apostolos Loufopoulos a étudié la musique à la Ionian University en Grèce (Diplômé en Musique) et à la City University à Londres (titulaire d’un doctorat en Musique). Son travail se concentre essentiellement sur la composition de musique électroacoustique, les recherches sur la manipulation des sons via l’éléctronique ainsi qu’une approche inter-contextuelle de la musique et de la rencontre entre les genres musicaux. Durant la dernière décennie, ses compositions ont été jouées dans plusieurs pays dans le cadre de festivals de musique contemporaine de renom (ICMC, Synthese, L’Espace Du Son,…) et ont été récompensées par de nombreux prix lors de compétitions internationales telles que Αrs Electronica (Autriche), Bourges (France), Noroit (France), Metamorphoses (Belgique), Space of Sound (Belgique), Franco Evangelisti (Italie), Musica Nova (République Tchèque). Depuis 2004, il s’est établi à Athènes en Grèce où il travaille en tant que compositeur freelance et producteur dans son studio privé. Il donne également des conférences sur l’usage créatif des technologies du son à la TEI des Ionian Islands au sein du Département des Technologies du Son et des Instruments de Musique. Il l’est l’un des fondateurs de HELMCA (Greek Union of Composers of Electroacoustic Music, www.essim.gr) et la Greek Society  for Acoustic Ecology.
http://apostolosloufopoulos.wordpress.com


Lionel MARCHETTI (GMVL)
Psalmus (2012) Musique concrète de 17 mn Composition, instrumentatium divers : L.M. Voix additives : Yôko Higashi, Isabelle Duthoit
Psalmus est une commande de Michalel Libera du label Polonais Bôlt Records pour la série Polish Radio Experimental. Psalmus est une réponse à la composition du même titre de Krzysztof Penderecki composée en 1961.


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