J’étais parti pour vous faire un topo en long, en large et en diagonal mais puisqu’on va parler d’un jeu qui vient d’arriver à sa dernière heure, je me contenterai (je me fais royal) de n’évoquer que brièvement ce City of Heroes qui n’aura, m’a-t-on dit, pas un instant démérité. 8 ans de service qu’il affichait le gaillard. Et pas une minute de jeu pour moi. On ne peut pas tout connaître … Ce MMORPG, pour utiliser quelque terme barbare et ésotérique, se voulait le précurseur avec sa variété de costumes, d’options physiques et un système de classes qui se voulait riche. A tout le moins, c’est ce que j’ai cru entendre dire. Parce que moi et les MMO …
Les fans, et je peux affirmer sans trop me tromper qu’ils sont nombreux, vont sans doute, et c’est bien légitime, pleurer à chaudes larmes l’inhumation ce week-end de leur totem, de leur maîtresse, de leur béquille pour la vie. Mais pas longtemps, les substituts sont nombreux. La cure de désintox ? Plus tard. La famille, les amis, les amant(e)s, la vie ? Avec l’essaimage ad nauseum de Free-to-Play coréen, les millions de Kevin sur World of Warcraft et le succès annoncé de Guild Wars 2, rien à faire vous allez continuer de bouffer du MMO. Néanmoins, je propose quelques sauts de ligne de silence pour le défunt City of Heroes.
Voilà. Allez dans la paix de Blizzard.