Magazine
Ce jour là, un lundi je crois,
alors que nous étions attaqués, de tous les points de vue,
par de fines gouttes introspectives,
et contemplant le résultat d'une tentative de sortie de la veille,
il décida
petit
Tas,
de consulter au plus vite,
les officines de la technologie adaptée,
très adaptée même
afin de prendre quelques cours appro-priez
sur le maniement de son récent joujou photographique
et z'y puiser tout ce que les conseils avertis
élogeaient
(chez l'habitant?).
Les habitués du site le savent, la maison éprouve quelques difficultés
avec la technologie (à relier "chez l'habitant" bien sur)
qui sont très certainement
et comme Toutin§Chacun (les fameux clowns)
le résultat d'une enfance.
vers l'aventure.
Au galop
Au trop
et
à l'essai.
Les indulgences
sont à déposer dans la corbeille, en sortant,
meeeerrrrciiiiiiii
Une fois de plus, comprenant la détresse tragique (la maitresse dragique?) dans laquelle je me trouvais, en cet embarras de semaine,
Brigitte, abonnée à l'année, ( c'est beaucoup moins cher, pensez-y pour les fêtes) de ce blog aux marrons sur page déglacée
et qui Bosphore
pour se payer des vacances
à Istan(red)bul et consort (le soir)
décida de voler (c'est pas bien de voler) à mon secours en m'envoyant quelques instantanés
de son séjour entre Europe et Asie, des fois, on ne sait plus,
En tout cas, il faisait 22 degrés, la semelle derrière.
Ah ouais, quand même.
...
Brigitte (faites coucou) et Sainte Sophie, deux incontournables d'Istanbul en automne
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Nouvelle rubrique:
- trois phrases d'un livre-
"Il m'est arrivé de penser sérieusement, sans intention de rabaisser les hommes, qu'une femme dit la vérité même lorsqu'elle ment. Cela vaut en amour comme à la guerre."
"Nietzsche a dit que quand nous nous réveillons désorientés au milieu de la nuit, les ennemis que nous avons vaincus il y a bien longtemps reviennent pour nous faire peur."
"Ses rides sont claires, elles disent que le passé est une bonne caisse à outils pour ceux qui n'attendent plus rien du présent ni du futur."
extraits de: "Face au mur" de Cesare Battisti-2ditions Flammarion-
"tu connaissais pas la consigne,mon ange
tu m'as coupé par la racine,mon ange
blanc comme un sachet d'héroïne,mon ange
tu connaissais pas les remords,ma belle
ni ce que ça fait d'être mort au ciel
la lune est bleue comme un passeur fidèle
tu connaissais pas les ravines,mon ange
ni le sanglot que j'aurais pris,mon ange
tu joues avec la carabine,mon ange
tu connaissais pas la consigne,ma belle
fallait-il que tu la devines,ma belle
pour que l'amour enfin soit éternel
prendre la vie comme on veut
on priera le ciel si non mieux
on s'en mettra plein la panse
prendre la vie comme elle vient
on ira au ciel si on veut bien
on ne marche plus ,on avance
laisse aboyer les chiens
tu connaissais pas la consigne,mon ange
ma poule,ma p...des îles, mon ange
vois-tu les cheminées d'usine,mon ange
tu connaissais pas le silence,mon coeur
le siège arrière d'une ambulance,mon coeur
c'est trop tard une fois qu'on s'élance son coeur
comme un ange qui passe
comme une fissure dans la glace
comme ta première passe
comme on découvre en première classe
ça peut te sembler
ça peut te sembler long
comme un ange qui passe
un inconnu dans la glace
qui laisse une trace
ça peut te sembler dégueulasse
ça peut te sembler
ça peut te sembler bon
prendre la vie comme on veut
on priera le ciel sinon mieux
on s'en mettra plein la panse
on prendra la vie comme elle vient
on prendra la vie si on veut bien
on marche plus,on avance
on prendra la vie comme elle vient
on ne sera plus jamais un chien
on aura des récompenses
on prendra la vie comme on veut
on priera le ciel un jour sur deux
on s'approche plus, on s'avance
laisse aboyer les chiens
la caravane est loin
laisse aboyer les chiens
la caravane est loin
tu n'as pas suivi la consigne,mon ange
tu gis sans vie dans la cuisine orange
vêtu d'un t-shirt et d'un jean à frange"
-Benjamin Biolay-