La disparition des marronniers en ville
Publié le 03 décembre 2012 par Opapilles
L'époque où l'on plantait en ville des lignées d'ormes, tilleuls, platanes ou marronniers est révolue. La palette des espèces doit être plus diversifiée pour limiter les dégâts en cas de maladie et renforcer la biodiversité. Les nouvelles espèces seront moins gourmandes en eau et hébergent des dizaines d'insectes. Le chêne fait son apparition car il est particulièrement résistant. Les 45 000 arbres de Bordeaux sont régulièrement diagnostiqués à l'extérieur et à l'intérieur, afin de les mettre
sous surveillance accrue en cas de maladie et de les préserver le plus longtemps possible. Mais parfois, il faut les abattre, ce sera bientôt le cas du cèdre du Liban, au Jardin public.
Capricorne asiatique
Le nombre de maladies a progressé sur les arbres. Elles sont favorisées par la multiplication des échanges entre les pays. Le capricorne asiatique, niché dans les palettes en bois des pavés pour le tramway, en provenance de Chine, a été introduit à Bordeaux. L'évolution du climat favorise aussi certaines espèces comme le papillon palmivore. La mineuse est arrivée il y a dix ans et faute de prédateurs, elle se répand. Ce minuscule insecte creuse des galeries dans les feuilles, qui changent alors précocement de couleur et tombent en été. Il ne tue pas l'arbre mais l'affaiblit, le rendant plus sensible aux aléas climatiques et aux maladies.
Source :
sudouest.fr