tableau chiffré de l’immigration en France. Sur 65 millions d’habitants, on recensait alors 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles et 6,5 millions de Français comptaient au moins un immigré dans leur famille. Selon l’Institut national d’études démographiques (INED), l’immigration a baissé en France depuis les années 1970. L’Hexagone comptait une proportion d’étrangers (11 %) comparable à ses voisins : 13 % en Allemagne, 10 % au Royaume-Uni. Qu’en est-il deux ans plus tard ?
11 % d’immigrés
Les immigrés ont un niveau de vie median inférieur de 30 % au niveau de vie médian en France. Mais l'écart de niveau de vie médian n'est plus que de douze points pour les descendants d'immigrés. Le taux de pauvreté qui s'établit en 2009 à 13,5% pour l'ensemble de la population reste de 37% pour les ménages immigrés mais diminue à 20% pour les descendants.
Inégalités
Les immigrés sont également deux fois plus nombreux à se déclarer victimes de discrimination. 14% des Français affirment avoir vécu une discrimination en raison de leur sexe, de leur âge ou de leur origine. Deux fois plus d'immigrés ou d'enfants d'immigrés se plaignent de faits comparables. En Ile-de-France, les descendants d'immigrés se sentent au moins autant discriminés que les immigrés. Dans cette région, deux tiers des personnes déclarant avoir été discriminées ont un lien avec l'immigration.Le taux d'activité des immigrés varie selon le pays d'origine. Ainsi, les hommes et les femmes venus du Portugal et d'Afrique Subsaharienne sont les plus actifs sur le marché du travail (80 %). Leur participation dépasse même celle des non-immigrés (78% ). À l'opposé, les immigrés issus du Maghreb (66 %), de l'Espagne (66 %), de l'Italie (61%) ou de Turquie (58%) sont les immigrés les moins actifs.