La tournée internationale du cabaret parisien propose un dîner-spectacle qui marie gastronomie, danse érotique et divertissement. Dix danseuses sur une petite scène composée d'un caisson surélevé animent la soirée après que le dîner ait été servi. Le spectacle déploie la succession d'une série de tableaux dans lesquels des femmes très dénudées, aux corps très souples essentiellement habillés de projections lumineuses, déploient leurs longues chevelures et exécutent des chorégraphies d'un érotisme sensuel et lascif. L'image véhiculée est essentiellement celle de la séduction, avec sa panoplie de déhanchements, de cambrures, et d'autres poses plus que suggestives. La femme du Crazy Horse est un être dont l'animalité doit être domptée et mise en cage, contrainte par des liens dans lesquels elle se débat. Mais c'est précisément cette animalité qui en fait tout l'attrait. L'ingénierie vidéo souligne et alimente constamment le fantasme de la félinité emprisonnée avec des projections de fourrures tachetées ou de zébrures, et de barreaux lumineux qui définissent l'espace scénique et contraignent les corps offerts à la contemplation du public parés de leurs lumières vidéastres.
La salle principale du Palais de la Poste de Munich, une grande rotonde années 30 à l'architecture classée, a été toute décorée de rouge et de noir. Diverses formules de restauration sont proposées par la Maison Käfer. Compter entre 84 et 212 euros selon la catégorie choisie.
Jusqu'au 15 décembre au Postpalais de Munich
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