Madame Christ et Monsieur Tabarnak.
Cours du lundi soir et du mardi PM.
Dominguez et Zwigoff.
Elle, Dominguez, c'est une femme approchant la cinquantaine. Peut-être pas. Elle en a toutefois les traits. Elle est dans mon cours du lundi soir, celui donné par un ex-Cynique. Elle a remarqué qu'on avait tous les deux les mêmes cours. Ça lui a suffit pour se faire croire qu'elle serait mon amie. Elle est venue me parler, m'a demandé si on était pas dans le cours du mardi après-midi aussi. Je la méprise tant, mon jugement en a été obstrué, j'ai répondu "non". Même si elle verrait bien que je suis bien assis dans les deux même cours qu'elle dès le lendemain. Je suis si zouf que j'alterne même mes looks, frais rasé/barbe d'une semaine, Cheveux peignés vers le haut/vers le côté, avec une tuque/le cheveux bleaché, comme si je voulais qu'elle ne me reconnaisse pas. Duh! Elle n'a jamais entendu mon absurde "non" parce qu'elle n'entend que sa propre voix.
Dans le cours du lundi, le prof lui-même à dû la rappeller à l'ordre parce qu'elle pose de très nombreuses questions qui ralentissent le cours et qui bien souvent ont été répondues bien avant qu'elle ne les posent. SHE FUCKING SUCKS!
Elle m'a raconté, toute heureuse de trouver entre elle et moi un territoire commun du passé (Radio-Canada) pourquoi elle s'était fait limoger de son poste de recherchiste à la maison-mère. Elle disait que l'animatrice pour laquelle elle travaillait avait peur que Dominguez lui pique sa job. Avec le temps, je comprends plutôt qu'on ne veut pas travailler avec elle parce que C'EST UNE PARFAITE CONNE! Elle prend littérallement toute la place. Quand elle arrive en retard, elle s'excuse, coupant le professeur en double dans un élan et fait quelque fois des blagues pour une classe dont l'attention était ailleurs. Elle est pérpetuellement déplacée. Elle se déplace d'ailleurs. Souvent. Elle sort de la classe à tout moment, faisant sentir vec fierté à l'occasion que quelqu'un l'appelle sur son téléphone. Elle entre dans le fracas et prend un temps fou à se rassoir, en avant, donc bloquant la vue de toute la classe. UNE CONNE, JE VOUS DIS. 100% envahissante sans même pleinement le réaliser. Elle même réussi le difficile exploit, avec un grand manque de jugement, a faire mal paraître les conférenciers invités TROIS fois.
Zwigoff, pour sa part, est un homme dans la quarantaine. Peut-être mon âge. Un âge assez proche de celui du prof du mardi PM en tout cas qui l'aime bien car il est très animé et participe continuellement en multipliant les interventions en classe. Le prof semble prendre plaisir à le voir intervenir. Probablement parce que le reste de la classe se tord de malaise quand Zwigoff lève la main. Dans ce cours du mardi, on a chaque fois un(e) intervenant(e) du milieu de la traduction qui vient nous faire un exposé magistral sur ses expériences pendant une partie du cours. On est invité à lui poser des questions par la suite. Zwigoff en a toujours 3 ou 4 pour l'intervenant(e). Ce ne sont pas des questions en fait ce sont presque toujours des COMMENTAIRES. Des commenctaires plus ou moins pertinents qui servent plutôt à étaler un pan de sa vie À LUI, et qui au bout du compte laisse l'invité pantois car à la fin de ce nouvel exposé, il n'y a pas toujours une question. J'ai chronométré l'autre jour une de ses "questions" et Zwigoff, UN ÉLÈVE, a pris 4 minutes 25 à étaler sa question/fierté/commenctaire, coupant même trois fois celui qui voulait lui répondre en parlant plus fort que lui. C'est d'ailleurs un art qu'il pratique souvent: parler plus fort pour mieux couper celui qui pourrait intervenir, et qui le rend 100% détestable. Il agit souvent comme celui qui voudrait nous enseigner quelque chose de plus que le porfesseur, il prend même le temps de se tourner sur le côté pour parler à toute la classe dans ses interventions. Il a commencé une intevention au dernier cours, je vous ne mens pas, en relançant un invité qui nous avait raconté une anecdote comique par "Moi c'est encore plus capoté..." avant de nous lancer une platitude qui a laissé tout le monde mariner dans le mépris discret.
La première à le look de la fille parfaitement dépassée par son époque et l'autre à le look d'un drummer de rock dans un band hommage à The Clash.
J'ai magasiné les service d'un poseur de bombe la semaine dernière mais l'idée de faire pleins d'innocentes victimes ne m'a pas plu.
Le mardi en après-midi j'ai les deux dans le même cours. J'ai par la suite un autre cours en soirée où j'arrive généralement sur le gros nerf parce que les deux têtes de linottes m'y ont placé.
Heureusement, dans le cours du mardi soir, nous travaillons en équipe de 4 et j'ai probablement le meilleur quatuor de toute la classe. Trois filles fantastiques et fort fiables. Nous sommes les Fab 4.
Puis pendant le cours, le prof nous as indiqué que nous devrions aller voir Zwigoff à la pause, car il avait déniché pour nous (?? un élève qui travaille pour nous??) des contacts pour rencontrer des professionnels du milieu. Du coup il validait son autopromotion d'assistant professeur. Dans ce cours, Zwigoff était sur un high et a littéralement pris toute la place.
À la pause, il était parfaitement seul.
Les élèves ont préféré la paix des champs aux herbes grimpantes.
À la mauvaise herbe.
Préférant aussi l'abscence de contact avec celui qui avait des contacts.
Seule Dominguez est allée le voir.
That made my day.