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Le numérique, parent pauvre des projets d'infrastructure

Publié le 03 décembre 2012 par Pnordey @latelier
projet

Il existe un forum où les projets d'infrastructure les plus importants sont listés et classés en fonction de l'argent qui y est investit. Après consultation du document, une conclusion : les autoroutes de l'information ne sont pas stratégiques...

Ils auraient pu être nommés « superprojets », mais finalement, mais les organisateurs ont préféré « Strategic 100 - The Top 100 Global Infrastructure Projects ». Dedans, nous pouvons trouver des aéroports, des lignes de train ou de métro, des ports, des centrales électriques, des mines, des routes...

Et le numérique dans tout cela ? Une seule ligne dans le tableau : le TASIM. Pour Trans-Eurasian Information Super Highway, soit un tuyau bourré de fibre optique qui relierait l'Europe à la Chine. C'est une initiative de l'Azerbaijan, pilotée par son ministère des technologies de l'information et dans laquelle nombre de pays sont impliqués (*). La France n'est pas de la partie.

Et là où il est prévu des investissements de l'ordre de US$M 30000 pour des ports (Durban en Afrique du Sud), l'investissement pour le TASIM serait compris entre 300 et 500 US$M. Jean-Michel Billaut, père fondateur de L'Atelier BNP Paribas, ardent défenseur de la fibre, ne pourra être que déçu.

(*)Azerbaijan, USA, Allemagne, Australie, Bulgarie, Biélorussie, Bulgarie, Afghanistan, Chine, Inde, Georgie, Suisse, Israël, Iraq, Canada, Corée du Sud, Koweit, Lituanie, Luxembourg, Kazakhstan, Qatar, Moldavie, Pakistan, Portugal, Russie, Slovenie, Syrie, Tajikistan, Turquie, Ukraine, Japon


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