Marcher à contre-courant : histoire naturelle…

Il est irrésistiblement beau, a un cachet certain, il est écolo, solidaire et responsable…
Centre Commercial n’est plus uniquement un confluent multi-marques où convergent labels et projets locaux, sociaux et environnementaux : il devient deux ans après son ouverture, une marque de chaussures hommes à l’anatomie digne de la haute-cordonnerie…
Aperçu en passant samedi à la boutique du 2 rue de Marseille (Paris 10), la nouvelle griffe y était exposée en exclusivité et disponible en pré-commande, comme un teaser officieux anticipant la sortie officielle du 7 décembre.

La préface annonce 3 modèles masculins : des derbies, des richelieus et des chaussures à bout fleuri réinterprétant l’esthétique, le style, avec un fondement durable et éthique qui n’est pas sans rappeler celui des baskets Veja…mais l’histoire ne laisse pas de place au hasard.

Des lignes raffinées et modernes signent une allure classique, rehaussées d’une fabrication respectueuse de l’homme et de l’environnement : le cuir est tanné aux extraits d’acacias, méthode naturelle limitant la pollution de l’eau, et ainsi la contamination des habitants. Les semelles crêpes sont composées à 100% de caoutchouc d’Amazonie issue du commerce équitable, seul endroit au monde où les hévéas (arbres à caoutchouc) poussent à l’état sauvage. La tige et la semelle des chaussures sont en cuir pleine fleur provenant de la région du Pantanal au Brésil. La fabrication est réalisée dans un atelier familial de la région de Porto Allegre au Brésil. La paire sera commercialisée 250€ environ.

Autant d’efforts de la marque qui redonnent foi en l’humanité et le commerce, dont il est légitime de douter cf . les images aussi poignantes qu’ indignantes de « Cuir : les forçats de la mode » (âmes sensibles s’abstenir) : dénonciation intéressante néanmoins incomplète, qu’ il eu été judicieux d’équilibrer par une seconde partie proposant des solutions… telles qu’incarnées par la chaussure homme Centre Commercial par exemple.

Photographiées en toute illégalité pour vous permettre de vous rincer l’œil, …votre dévouée taupe infiltrée au hasard d’une ballade shopping vous présente le scoop en image.

La suite reste à écrire pour des modèles féminins, j’en trépigne déjà d’impatience…