Pour ceux qui comprennent l’anglais (même si elle parle si viiite), voici une interview de la romancière, passionnante.
Elle parle du rapport entre les écrivains et leurs enfants, la difficulté pour eux de grandir, de sa non foi en Dieu, de sa foi en la littérature, de l’époque moderne qu’elle comprend mal mais qui la fascine : l’ère de Facebook et de Twitter qui servent de miroir aux humains puisqu’il est si difficile de se constituer une image fidèle de soi-même dans ce monde éclaté. Les réseaux sociaux qui empêchent les gens de prendre du temps pour penser à eux-mêmes ou de se taire, tout simplement. Un point de vue qui, loin d’être ringard, pousse à réfléchir. Elle dit attendre le roman qui parlera de ça puisqu’elle s’estime trop vieille pour ça.