Pour Pierre Ménès, la patience a des limites concernant le technicien italien : « Alors je sais que chaque semaine, après chaque match, on me dit que je ne suis jamais content avec le PSG et que dans 15 jours ça ira mieux. Ca fait un an avec Ancelotti qu’on me dit que ça ira mieux dans 15 jours. J’attends toujours. Alors ceux qui me disent ça finiront bien un jour par avoir raison. Mais en attendant, la prestation d’hier soir à Nice est une fois de plus loin d’être satisfaisante » explique-t-il sur son blog.
« Et alors qu’on parle souvent de coaching gagnant lorsque les remplaçants font la différence, là on va parler du coaching perdant d’Ancelotti, avec l’entrée de Van der Wiel qui prend un petit pont dans la surface – un truc assez rare – sur le premier but niçois et la non-entrée de Nene, pourtant bon face à Troyes mais dont le temps de jeu est désormais famélique. Honnêtement, je n’en peux plus. Le mois de novembre est terminé, mais la crise elle, ne l’est pas. Cette équipe n’offre aucune garantie de solidité derrière, au milieu les joueurs ne sont pas complémentaires et devant, en terme d’efficacité, le PSG ne peut s’en remettre qu’à Ibrahimovic. Bref, le tableau n’est guère réjouissant. Et je ne vois rien dans les deux matchs du PSG cette semaine qui puisse inciter à l’optimisme. Beaucoup trouveront toutes les excuses du Monde à un entraîneur qui a beaucoup gagné ailleurs, mais qui accumule les contre-performances depuis son arrivée à Paris » a-t-il ajouté.