Quand Hélène Marchal et Joachim Fox se rencontrent, ils ont chacun des vies bien différentes. Hélène dirige la prestigieuse école de danse de l’Opéra Garnier, Joachim, lui, est employé d’un miroitier de province.
Mais une force étrange les unit. Au point que, sans qu’ils puissent comprendre ni comment, ni pourquoi, ils ne peuvent plus se séparer…
Troisième long métrage de Valérie Donzelli après une fantaisie assez moyenne « la Reine des Pommes » et le très beau « la Guerre est déclarée », succès critique et public, l’attente était forte sur ce nouveau film « Main dans la main ». Tourné avec la même équipe réduite que le précédent film à laquelle s’ajoute Valérie Lemercier, ce « Main dans la main » est plutôt de la veine de « la Reine des pommes »! Sur un postulat un peu loufoque, deux êtres se rencontrent (Elkaïm et Lemercier) et se retrouvent de façon inexpliquée condamnés à se suivre et faire les mêmes gestes, Donzelli fait donc de son film une espèce de farce assez absurde, qui ne parvient pas à être drôle. D’autant que, à ma moitié du film, elle laisse tomber le procédé de façon aussi inexpliquée que son apparition pour tomber dans quelque chose de plus mélancolique.
Ce flou se ressent également au niveau de l’interprétation, tant Valérie Lemercier, au potentiel comique bien connu, semble tout le long avoir le cul entre deux chaises! Même si Valérie Donzelli tente de réunir les mêmes recettes qui ont fait le succès de son précédent film (même équipe technique, même choix musicaux avec un peu de pop, de classique et de Morricone, mêmes interprètes…), il manque à ce « main dans la main » un vrai sujet ( maisque veut nous dire exactement la réalisatrice ?), un vrai choix dans le traitement de son sujet mais surtout une flamme, celle qui transpirait de chaque image de « la Guerre est Déclarée »!
Grosse déception malgré le fort capital sympathie du duo!
NOTE: 3/10