Genre : Western
Année : 2004
Durée : 2h20
L'histoire : En 1882, quatre cowboy conduisent un troupeau de vaches. mais, la pluie les forcent à s'arreter près d'un village. Malheureusement, l'endroit est sous la coupe d'un shérif tyrannique qui déteste les voyageurs.
La Critique De Titi70 :
Nous sommes au mois de juin 2004, en pleine période de la fête du cinéma et je décide d'aller voir un film avec Kevin Costner, un western nommé Open Range. Je sais peu de chose sur le film et je ne suis pas vraiment un adepte de ce genre (du moins, à l'époque), mais, je me dis que, à cette occasion, pourquoi pas. Au final, je verrais un véritable bijou du cinéma (oui, pour moi, c'en est un).
A cette époque, l'acteur de Danse Avec Les Loups est quasiment devenu un has been pour beaucoup de spectateurs ainsi qu'à Hollywood et ses projets cinématographiques n'interessent plus le grand public, ni les producteurs.
Pourtant, dans une industrie américaine qui à tiré un trait sur lui, Kevin Costner continue vaille que vaille de tourner et décide de se lancer dans un projet qui semble fou, car, totalement à l'encontre du système : Un Western.
Evidemment, aucun grand studio ne veut suivre l'acteur/réalisateur. Mais, celui ci décide de tourner malgré tout son film. Disposant de peu de moyens et prenant de gros risques financier (il ira jusqu'a faire hypothéquer sa maison), Kevin Costner convie, à ses cotés, des acteurs proche de lui et sous employé à Hollywood : Robert Duvall, Annette Benning, Michael Gambon ou Diego Luna et se lance donc dans le projet qu'il réalise et dans lequel il joue.
L'histoire est celle d'un groupe d'eleveurs itinérant composé de quatre hommes. Il y a d'abord les 2 anciens,des amis qui font la route depuis dix ans et connaissent le métier, à savoir Boss Spearman et Charley Waite. On trouve ensuite un de leur employé, Mose Harrisson, et pour finir un jeune en phase d'apprentissage, John Whiterral surnommé Button.
Un jour, les quatres hommes sont contraint de s'arreter à quelques kilomètres d'une ville, à cause d'une tempête. Une fois la pluie un peu calmé, Boss et Charley envoient Mose faire quelques courses, mais, celui ci ne revient pas. Les deux hommes décident alors d'aller le chercher et découvrent qu'il a été mélé à une bagarre et enfermé dans la prison. C'est ainsi que Boss et Charley rencontrent Denton Baxter qui leur fait immediatement comprendre, sous couvert de menaces, qu'il ne sont pas les bienvenus et doivent immédiatement partir pour leur sécurité.
Mais, les deux hommes ne sont pas du genre à se laisser dicter leur conduite, malgré les manoeuvres d'intimidations du Sherif. Une guerre s'engage alors entre eux et Baxter qui se terminera pas un véritable bain de sang au coeur mème de la ville.
Mais, entre temps, Charley et Boss dévoileront leur passé et le premier trouvera l'amour en la personne d'une femme vivant à l'écart avec un médecin.
C'est donc un magnifique western sur l'amitié avec des personnages qui, avant tout, ont déjà pas mal vécu et connaissent la vie. Kevin Costner analyse les regrets d'un homme peut avoir avec son passé, à l'image de son personnage, Charley, qui fut un tueur sans pitié, mais, pas sans remords. Quand à Boss, son ami, celui ci est un homme au caractère bien trempé qui dévoile également progressivement ses meurtrissures du passé. Les deux hommes vivent une époque charnière ou tout est en train de changer et, après une existence un peu en marge, aspirent à se finir leur vie calmement et enfin trouver la paix, à l'image du final ou chacun trouve sa place.
Ce qui n'empèche pas le film de devenir, dans sa dernière partie, une oeuvre assez violente ou tout se joue dans le sang et le sifflement des balles.
La distribution est absolument parfaite, tout comme la réalisation très bien maitrisé. Mème si je ne suis pas un grand connaisseur en matière de western, celui ci figure assurement parmi mes préférés et reste, pour moi, une véritable référence.
Un très grand film à redecouvrir qui n'est pas sans rappeler le Impitoyable de Clint Eastwood. Une reference dont Open Range n'a absolument pas à rougir.
Note: 19/20