L’Assemblée nationale vient de voter en première lecture l’engagement numéro 1 de François HOLLANDE : la banque publique d’investissement (BPI).
Reconstruire le financement de l’économie réelle, soutenir les 2,5 millions de PME et d’ETI françaises qui représentent 60% de l’emploi, est au cœur de la politique économique de redressement menée par le Gouvernement de Jean-Marc AYRAULT. Comme l’a dit Pierre MOSCOVICI qui porte ce projet de loi, la BPI sera « le porte-avions du pacte de compétitivité ».
Le Parti socialiste et ses militants, qui ont forgé cette idée lors de la Convention nationale pour un nouveau modèle de développement social-écologique en 2009, peuvent être fiers de cette concrétisation. TPE, PME et ETI en croissance, en innovation ou en mutations vont pouvoir créer, produire, exporter, grandir. L’une des conditions de leur développement, c’est le crédit : 70 milliards d’euros nouveaux seront levés grâce à la BPI, soit le tiers du crédit accordé aux PME en France.
Nous saluons aussi l’exemplarité de la structure ainsi construite : présence des Régions pour être au plus près des projets et des acteurs sur le terrain, parité du conseil d’administration, interlocuteur unique pour les PME, priorité à l’emploi, à l’industrie, à la transition écologique et énergétique, ainsi que contrôle du Parlement.
La BPI c’est le déclic, le chaînon de confiance pour les entrepreneurs et les salariés dans leurs projets communs. C’est aussi la priorité donnée à l’économie réelle contre la finance.
C’est pourquoi nous saluons cet acte fort réalisé à l’Assemblée nationale par l’ensemble des formations de la gauche et des écologistes.
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Karine BergerSecrétaire nationale à
l'économie
Députée de la 1ère circonscription Hautes-Alpes (05) -
Guillaume BachelaySecrétaire national à la
coordination
Député de la 4e circonscription Seine-Maritime (76) -
Valérie RabaultSecrétaire nationale aux
Universités d'Eté
Députée de la 1ère circonscription Tarn-et-Garonne (82)