- que le contrôle du monde par les robots n’est pas tout à fait d’actualité, nous dit-on. Donc, comme il vaut mieux prévenir, l’université britannique de Cambridge a annoncé la création d'un centre d'étude spécialisé afin de vérifier que les machines ne puissent pas, un jour, prendre le contrôle de leurs créateurs. N’est-ce pas trop tard, là peut être la question. Pour le moment, elles nous testent, ces machines, hilares. Elles nous expérimentent, nous rendent ridicules en attendant leur heure. Elles nous observent penchés sur nos téléphones en quête d’un dialogue avec l’assistant personnel qui se joue de nous, farceur, l’oreillette nous fait passer pour des psychotiques en pleine rue, les correcteurs orthographiques commencent à nous imposer leurs choix lexicaux, la cigarette électronique nous inocule sûrement des bébés androïdes plein le corps, les casques audio nous laminent l’oreille interne, le casque 3D nous fait perdre tous nos repères, l’heure de l’attaque est pour bientôt. Tant qu’à être paranoïaque, soyons dans l’air du temps, développons une parano high-tech, à la pointe du progrès, technologiquement avancée.
- que sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, erocne elle, l'odrre des ltteers dnas un mto n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirere et la dreneire soeint à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbleme. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmee, mias le mot cmome un tuot. Fteias-vuos pirtae de ces cnnutiaqe-cniq ponenress sur cnet qui lsient, snas acuun pobrlème, ce gnree de ttxee mélnagé ? Pqououri aorls écirre dnas le bon orrde puiquse le cvreeau arivre à tuot rsuetiter ? A moins que celui de ceux qui lisent couramment ce genre de phrases soit déjà mangé par des substances robotiques dévastatrices ! Hum, possible. Tant qu’à être paranoïaque, soyons dans l’air du temps, développons une parano high-tech, à la pointe du progrès, technologiquement avancée.
- que la Nasa a démenti jeudi que le robot américain Curiosity ait fait une découverte majeure sur Mars, en réponse à de récents propos d'un scientifique de la mission qui avait évoqué une annonce propre à entrer dans les livres d'histoire. J’avais déjà parlé de cette pré-information et certains d’entre vous étaient peut-être déjà dans les starting-blocks du savoir interplanétaire. 2,5 milliards de dollars pour explorer la planète rouge, moi, j’affirme à titre tout à fait personnel que l’argent serait mieux dépensé ailleurs. Et je le prouve. Je vous le chuchote. Approchez-vous, tendez le tympan. Oui, il y a bien quelque chose de tout à fait révolutionnaire là-bas, là-haut. Mais Curiosity le cache. Elle va effacer les pensées du scientifique gaffeur et elle gardera l’info pour elle et ses copains robots. Ils vont construire, entre machines, une base martienne pour nous détruire ensuite. C’est sûr. Sans doute est-ce ma dernière chronique, je sens que mon clavier épie mes doigts, il me semble sentir des courants électriques sous mes pulpes. Tant qu’à être paranoïaque, soyons dans l’air du temps, développons une parano high-tech, à la pointe du progrès, technologiquement avancée.