Durant mes 5 mois de voyage en Amérique latine j’ai pris toutes sortes de transport. Voici les avantages et inconvénients de chacun d’eux.
1. L’avion
Bien entendu j’ai pris l’avion pour voyager de France jusqu’au Costa Rica. Mais j’aurai aussi pu prendre l’avion pour voyager d’un pays à un autre ce qui aurait pu m’éviter de longues heures en bus, en particulier le trajet entre le Salvador et le Nicaragua qui m’a pris une bonne douzaine d’heure. Plusieurs compagnies américaines desservent les pays d’Amérique Latine, notamment Delta, American Airline et United Airline.
De même, au Nicaragua j’aurai pu rallier la Great Corn Island à partir de Managua soit 1h30 de trajet au lieu de 2 jours en passant par la route. Il n’y a qu’une seule compagnie, la Costena Airline, qui effectue le voyage pour environ 170 dollars l’aller-retour. Mais outre que l’avion est plus cher et plus polluant, il empêche surtout de découvrir les villages et espaces naturels qui ponctuent le trajet en bus.
2. Le bus
C’est mon moyen de transport favori parce que c’est vraiment l’aventure et que l’on peut rencontrer la population. Les bus d’Amérique Centrale sont particulièrement vivants, souvent équipés d’une sono digne d’une boîte de nuit et parfois même d’une télé qui diffuse des clips ! Il y a aussi les odeurs de nourriture, les vendeuses de boissons et de snacks qui montent à chaque arrêt de bus et se pressent dans les allées avec leur petit tablier. J’ai aussi croisé des vendeurs de livres qui déclamaient les avantages de leurs ouvrages pendant une demi-heure et des comédiens qui amusaient la galerie. J’ai été très surprise de l’organisation des bus quand j’avais des transferts. Je n’avais jamais à attendre pour attraper le bus suivant et l’on venait souvent à ma rencontre pour m’indiquer dans quel véhicule je devais monter. L’inconvénient de ces bus locaux, c’est le manque de confort (on est parfois à 4 sur deux sièges), les conducteurs qui roulent à fond en ignorant le code de la route et le risque de vol si vous laissez votre ipod dépasser de votre sac à dos.
Il y a des bus beaucoup plus confortables qui font les grands trajets. Là le service est au top : films, barres de chocolat, climatisation, un vrai siège etc. Mais on y perd en authenticité.
3. Les voitures
Contrairement aux campagnes où les gens se déplacent en bus ou à cheval, on croise plutôt des voitures dans les villes. J’ai vu pas mal de Toyota d’occasion à San Jose ou Managua et à San Salvador le taxi que j’ai pris était une Touran d’occasion. Mais dans des coins perdus je n’ai rencontré que des 4×4 qui se souvent arrêtés pour me proposer de monter à l’arrière dans le pick-up. C’était un vrai plaisir de rouler les cheveux aux vents et de regarder défiler la route que je n’aurai pas à gravir le sac sur le dos.
4. les bateaux
J’en ai pris de toutes sortes ! Des gros pour aller à Great Corn Island (attention au mal de mer), traverser le golf de Nicoya au Costa Rica et rallier la Isla de Ometepe au Nicaragua. Mais la plupart du temps j’ai voyagé sur de petites embarcations appelées « Launcha », que ce soit sur des rivières ou sur la mer. J’ai des souvenirs assez terrifiants de ma traversée entre le Guatemala et le Belize au milieu de vagues gigantesques. Et quand il pleuvait, les passagers se recouvraient d’une grande bâche commune qui claquait au vent. Je crois que je n’ai pas vraiment le pied marin, pour moi le seul avantage du bateau c’est qu’il permet de se rendre sur des îles paradisiaques !
5. Divers
Sinon j’ai aussi voyagé à pieds, en Tuk Tuk (vélo taxi), à cheval et à vélo, notamment sur l’île de Ometepe.