Critiques Séries : Arrow. Saison 1. Episode 7. Muse of Fire.

Publié le 29 novembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Arrow // Saison 1. Episode 7. Muse of Fire.


Je ne connais pas les comics donc le personnage de Mr Merlyn (incarné par John Barrowman) ne me dit pas grand chose mais je crois surtout savoir qu'il s'agit d'un personnage important dans l'histoire de Green Arrow donc j'ai hâte de voir la suite afin de savoir si la série va savoir construire quelque chose autour de ce personnage et ainsi capitaliser sur son introduction assez poussive malheureusement. Je trouve que Arrow aurait tellement pu être plus inspirée mais ce n'est pas grave puisque John Barrowman lui même est trop bon dans ce qu'il entreprend durant l'épisode (et c'est suffisant pour me satisfaire pleinement). Les Merlyn (aussi bien père que fils) pourraient bien évidemment nous offrir de nouvelles choses dans les semaines à venir qui auront tout intérêt à être suffisamment captivante pour ne pas relâcher la pression. Le téléspectateur est pour le moment conditionné à des révélations dans chaque épisode et à un rythme assez soutenu.
Notamment dès l'introduction de l'épisode où Oliver se retrouve à courser une moto. Cette scène fera surement partie des plus folles et incohérentes que la série ait pu nous offrir mais ce n'est pas grave car au fond l'on passe un agréable moment. "Muse of Fire" permet à Arrow de changer un peu d'air. L'introduction de Jessica De Gouw (Underbelly) dans le rôle d'Helena Bertinelli et plus particulièrement The Huntress était une bonne chose. Cela permet dans un premier temps d'éviter de jouer sur la redondance de la relation entre Laurel et Oliver (ce qui n'est pas plus mal) mais également de créer une toute nouvelle histoire autour d'un personnage féminin. Il est vrai que Arrow est pour le moment une série assez masculine et l'ajout d'un personnage aussi fort de caractère que The Huntress a son intérêt. L'épisode enchaine alors les scènes d'action et surtout les découvertes. L'introduction du personnage de Tahmoh Penikett (Dollhouse) ne durera qu'un seul épisode mais cela permet aussi d'avoir des méchants régulièrement qui ne sont pas dans le schéma que la série construit déjà ailleurs autour des Queen.
De son côté, Tommy va se retrouver d'une part sans le sou et d'autre part avec Laurel. Ce n'est pas quelque chose qui m'intéresse réellement pour le moment les états d'âme amoureux de Laurel mais peut être qu'avec du temps je saurais un peu plus leurs donner de l'intérêt. Arrow joue donc beaucoup sur les relations entre les personnages et en introduisant de nouvelles révélations et de nouveaux personnages tout cela permet de voir que la série se renouvelle constamment. Le fait que le rythme soit aussi bien construit pour le moment permet peut être d'entrevoir sur la longueur une série qui ne perd pas de temps et qui va droit au but contrairement à Smallville par exemple qui, par le passé, avait fait beaucoup d'erreurs en faisant trainer un peu tout en longueur. Ce côté rapide va de pair avec le public de la chaine, un public de zappeurs. Il faut aller vite pour être sûr que les téléspectateurs restent scotcher à leur écran tout au long de l'épisode et accessoirement de la soirée.
Note : 6.5/10. En bref, un épisode plutôt bon avec sa dose de suspense, de révélations et d'action. Bémol pour Laurel (encore).