Facebook serait à l’origine d’un certain stress pour les utilisateurs ayant une grande communauté d’amis. Ils avouent ainsi une difficulté à se souvenir des paramètres de confidentialité établis.
Disposer d'une large communauté sur les réseaux sociaux, souvent perçu comme symbole d'influence, peut aussi avoir des répercussions négatives. Selon une étude* de l’école de commerce d’Edimbourg, un réseau trop dense serait plutôt source d'angoisse. Les chercheurs se sont intéressés à Facebook, sur lequel de nombreuses personnes ont encore tendance à ne pas forcément dissocier les différentes communautés, ou à ne plus s'en souvenir. Car c'est là que le bât blesse : selon les chercheurs, ce sentiment d'incertitude viendrait du fait que ces internautes très "populaires" craindraient d'accepter des demandes d'ajout de contact par erreur, ou encore de publier du contenu qui aurait dû rester fermé à certaines personnes (employeur, collègues...).
Mal gérer ses paramètres de confidentialité
"La source du stress survient quand un utilisateur présente sur Facebook une version de lui-même inacceptable pour certains de ses 'amis' en ligne", confirme Ben Marder, auteur du rapport. Ainsi seulement un tiers des utilisateurs se sert des paramètres de confidentialité sur son profil pour gérer ses contenus en fonction de ses amis. Dans le détail, le rapport rappelle donc qu'une majorité d’utilisateurs est très connectée à son monde professionnel. 65 % des utilisateurs ont accepté leurs collègues sur Facebook.
Les utilisateurs connectés avec leur famille
Mais heureusement, plus de la moitié des employeurs affirment ne pas avoir embauché une personne en fonction de sa page Facebook. L'autre segment qui ne devrait pas accéder à tous les contenus étant la famille, deuxième typologie de contacts. L’étude rapporte ainsi que 55% des parents suivraient leurs enfants sur le réseau social de Mark Zuckerberg. D’ailleurs 81% des utilisateurs disent avoir déjà accepté une personne de leur famille sur le réseau social et 80% d’entre eux ont leurs frères ou leurs sœurs qui ont accès à leur mur.
*300 personnes âgées de 21 ans en moyenne