Si le titre de mon premier roman, Sans Suites, était écrit avec un « s », c’est que je savais pertinemment, comme tous les flics qui emploient cette formule toute faite, qu’il y aurait une suite, voire même plusieurs.
La bascule est une confirmation. A partir d’un seul blanc cette fois-ci, j’ai poursuivi l’aventure de l’écriture dans une double enquête avec le même état d’esprit, celui d’un homme qui cherche à savoir.
La bascule, c’est d’abord la rencontre avec un violeur en série récidiviste, condamné à vingt années de réclusion criminelle, qui après 48 heures de garde à vue dans un face à face loin des fantasmes intéressés de certains professionnels de la défense, m’a délivré de ses aveux.
Mais La bascule, c’est également l’occasion pour Jean Goisset, devenu Capitaine depuis Sans Suites, de poursuivre son effort de vivre face à l’absurdité. Désenchanté mais pas résigné, c’est en toute lucidité qu’il a décidé d’entretenir cette confrontation à travers son regard méditatif et un engagement sans faille.
« La vérité est au fond du trou, mais quand on creuse trop profond, le risque, c’est d’y rester ! »
Dans ce roman criant de vérités, je vous invite à partager l’intimité d’une affaire qui a marqué mon passage en Police Judiciaire. Plutôt que d’en faire le récit d’une plaie à jamais refermée, j’ai transformé les aveux de cet homme monstrueux, de cet homme avant tout, en un sillon source d’une autre vérité.
Une double enquête donc, le passage d’un état à un autre, avec au milieu, une perte d’équilibre, c’est La bascule.
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