Le travail que Vincent Haycock impose à ses images en ont fait un clipeur plus que prolifique ces derniers mois. Pour Jamie Woon ou Spiritualized, et dernièrement le magnifique Lover to Lover, le réalisateur est devenu un habitué de blended. Un attachement qu’il était temps d’expliquer.
Pour comprendre le talent de Vincent Haycock, il suffit de savoir qu’il est responsable (en partie) du générique de Nip/Tuck. Générique que nous avions placé 4ème dans notre classement subjectif.
Vincent Haycock, c’est avant tout l’amour des images travaillées, modifiées, léchées, et l’amour de ce travail. Et quand on aime, on montre. Vincent ralentit, tourne autour et prend le temps de présenter son travail. On ressent presque la main de l’artisan derrière le film.
Vincent Haycock a fait parti, à ses début il y a une dizaine d’années, de Streetgang Films qui a tenté et réussi à s’imposer devant le trust des anciens réalisateurs, Spike Jonze et consorts. Aujourd’hui, il a ouvert la voix à une nouvelle génération et fait office d’ancien, à son tour.
En 2010, il réalise Loved on Water, premier court métrage personnel.