Magazine Cinéma

Alicia keys / girl on fire: l’album aussi naze que le 1er single ?

Par Tween

Alicia keys girl on fire

La vie personnelle d’Alicia Keys a été chamboulée depuis son dernier album : elle est désormais mariée au producteur hip hop Switz Beatz et maman. The Element Of Freddom (à l’accueil plus que mitigé) avait déposé une pointe de déception dans une carrière qui n’en renfermait aucune.

A l’heure décisive des 10 ans de carrière, Alicia en profite pour quitter Sony pour RCA et changer d’apparence : on est désormais plus proche de la diva sur papier glacé que de la dégaine urbaine des débuts.

Sur l’élégant The Element Of Freedom, on discernerait déjà les ébauches d’une envie de changement musical. Sur Girl On Fire, ce choix artistique est désormais assumé et ça lui va plutôt bien. L’album invite une multitude de producteurs et songwriters : son mari, Rodney Jerkins, Salam Remi, The XX (!!), Emili Sandé, Frank Ocean, Dr Dre, Babyface, Bruno Mars..ouf!

On peut dire que Miss Keys nous fait des frayeurs avec le premier extrait Girl On Fire et son refrain pompier et populace. C’est en clair ce qu’Alicia peut nous offrir de pire. Néanmoins, à l’écoute de l’album on est assez vite rassuré car tout le reste est complément incompatible avec le premier extrait.

LES PRODUCTIONS CLASSIEUSES SONT CERTES TRES ELOIGNEES DES TITRES URBAINS QUI ONT FAIT LE SUCCES DES PREMIERS ALBUMS DE KEYS.

Pourtant impossible de bouder son plaisir d’accueilllir une ambiance générale presque Lounge où l’on a souvent droit a des productions qui font preuve d’une relative économie (piano voix). Même un producteur comme Jerkins (qui n’est pas connu pour sa sobriété) réussit à produire un titre léger Listen To Your Heart un des moment fort du disque.

When it’s All Over une collaboration qui fusionne Pop (grâce à The XX)  et Soul est une chanson luisante au même titre que le second single Brand New Me :

http://youtu.be/6UQoLSuawfg

Deux titres courent désésperment derrière le succès de Empire State Of Mind : Girl On Fire (indigne de Salam Remi) et New Day, une production de son mari et Dr Dre beaucoup plus convaincante qui, du coup, aurait du être utilisée pour introduire le disque à la place de Girl On Fire (décidément on lui en veut !!)

L’album évoque avec des paroles assez simples la religion, sa recente maternité, l’argent -qui ne fait pas évidement pas le bonheur- sur l’excellente berceuse Not Even The King.

Le duo avec Maxwell apporte une mesure de sensualité grâce au falsetto du chanteur. Tears always Wins aux accents soul et Limitedless (presque reagge) sont aussi bienvenus car ils sont peut être les seuls à évoquer ces anciennes compostions dans un ensemble aux accents Pop, Acid Jazz. Le resplendissant One Thing, écrit par Frank Ocean, où Alicia chante paisiblement est plus à l’image de l’ambiance générale du disque : intimiste et élégant.

Girl On Fire est donc une belle réinvention de son univers musical qui déplaira certainement aux aficionados de Songs In A Minor ou de The Diary Of Alicia Keys. Pour ces déçus, aucune inquiétude, le traditionnel album « retour aux sources » devrait certainement être le prochain…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tween 58 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte