Même si je donne très rarement mon opinion sur les infos qui sont traitées sur ce blog, une dépêche AFP me fait sortir de ma réserve. En effet, en buvant mon café je me ballade sur les différents sites d'info et là je tombe sur une dépêche "Gandrange: licenciements confirmés". J'y apprends que la direction d'ArcelorMittal a confirmé aujourd'hui en comité d'entreprise européen (CEE) la fermeture partielle de l'usine de Gandrange (Moselle) qui va entraîner 575 suppressions d'emplois, soit 20 de moins que prévu dans le plan initial, selon Edouard Martin, élu CFDT au CEE. De suite je m'interroge sur la véracité des chiffres du chômage que l'on nous annonce toujours en baisse presque tous les mois et dont nos hauts représentants de l'état se glorifient. Je vous fais un petit rappel de l'histoire:
Nicolas Sarkozy avait assuré au mois de février sur le site ArcelorMittal de Gandrange en Moselle que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité l'aciérie d'ArcelorMittal où près de 600 emplois étaient menacés.
Une question peut se poser dès le départ: en quoi l'état peut il se permettre d'injecter des fonds dans une entreprise qui est soit déficitaire soit mal gérée? Comme dirait le Président Sarkozy, "heureusement que j'étais là pour aider Alstom" (si on le sait pas on est sourd ou on ne regarde la télévision). Attention l'idée de faire grimper la courbe du chômage n'est pas mon but mais je trouve qu'une inégalité de plus comme celle des aides aux entreprises multinationales par l'état montre bien que le " Liberté, Egalité, Fraternité " est périmé depuis fort longtemps. Enfin bon bref revenons à notre sujet. Est ce par pur souci électoral ou un désir profond d'aider les travailleurs comme dirait Arlette? Des entreprises qui déposent le bilan, il y en a tous les jours et est ce que les pouvoirs politiques viennent les aider... je ne pense pas! Cherchons ailleurs alors?Le fleuron français je suis con je n'y avais pas pensé. C'est vrai qu'une aciérie est beaucoup plus respectueuse qu'une petite PME qui n'a pas pignon sur rue. Mais les patrons de ces dernières qui stressent le mois entier pour savoir si ils vont pouvoir payer leurs employés, eux, n'ont pas la même considération qu'un milliardaire indien qui une fois les subventions touchées ira gentillement délocaliser sa production dans un pays où l'on paye "au lance-pierre" .
En ce qui concerne le plan social de Gandrange (Moselle), Nicolas Sarkozy fait le déplacement pour dire quoi? "Je vais ou plutôt l'Etat va vous aider". J'ai toujours adoré ce mimétisme entre le chef de l'Etat et l'Etat lui-même, car quand un président (de droite comme de gauche je ne suis d'aucun parti politique) dit l'Etat il ne parle pas de lui mais bien de nous chers lecteurs. Beh oui c'est pas son argent qui va combler le manque de sérieux des "fraudeurs" mais bien le votre
Peu de temps après Christine Lagarde, ministre de l'Economie, assure que l'Etat ne subventionnera pas ArcelorMittal, pour maintenir en activité l'aciérie de Gandrange, où 600 emplois sont menacés. La veille, pourtant, Nicolas Sarkozy avait affirmé le contraire. Dans toutes les équipes (professionnelles, sportives...) il y a des divergences de point de vue c'est normal, mais bon eux, ils font tellement de bourdes à longueur de mandat que le citoyen lambda leur demande plus qu'une seule chose: " Ayez le même discours, on sait très bien que vous ne ferez rien mais au moins évitez de vous ridiculiser aux yeux de tout le monde". C'est quand même pas compliqué d'être payé pour avoir le même discours que son chef, si? Bref, cette même ministre affirme "que l'état français ne peut forcer un industriel à investir". Euh après mure réflexion, en effet on ne peut pas le forcer c'est naturel mais en même temps on ne l'a pas forcé à investir dès le départ. Tiens je stoppe deux secondes ma petite réflexion pour vous dire que Carla Bruni Sarkozy vient d'offrir l'intégralité des 60.000 euros de dommages et intérêts versés par la compagnie Ryanair à l'épouse du président de la République, pour avoir publié sans autorisation une photo du couple dans une publicité. Voilà, au moins le malheur des uns fait le bonheur des autres. Reprenons notre sujet. Un président et une ministre en discorde sur un sujet c'est devenu monnaie courante mais là il y a des salariés, donc des familles qui trinquent. En résumé, dans la recette de "on vous prend pour des noix", prenez 600 personnes qui demandent juste à travailler, un président et une ministre qui ne sont pas au point et un industriel milliardaire. Vous remuez tout cela, vous laissez mijoter pendant 2 bons mois et vous obtenez... beh vous obtenez pas grand chose. Ah si on obtient une morale qui est " le pouvoir appartient à l'économie et non plus au politique" .
Alors je vous pose deux questions:
Serions nous des imbéciles?
Pourquoi allons nous encore voter pour des incompétents?