Oubliez Bertrand Meheut et tous les dirigeants de Canal Plus, le vrai patron, le papa, celui qui fait ce qu’il veut à Canal, c’est Michel.
Denisot est devenu un symbole de la télévision. Il est à la télé, ce que le buste de Marianne est à la République. Sauf qu’aujourd’hui, on respecte beaucoup plus la télé que la république.
Une situation méritée : journaliste depuis ses 15 ans, il a été présentateur du 13h sur TF1, présentateur de Téléfoot et commentateur de match de foot, producteurs d’émissions mythiques sur Canal, Directeur Artistique des cérémonies du Festival de Cannes 1993 et des Césars 1994, directeur général adjoint de Canal, président de Sport+ et de iTélé, président de la Berrichonne de Châteauroux et du Paris Saint Germain. Et ce n’est qu’une partie de son CV. Il est surtout l’un des tous meilleurs intervieweurs de sa génération. De ceux qui pouvait plonger dans une piscine cannoise pour boire un champagne sous-marin avec Coluche.
Oui, Michel Denisot, c’est le papa.
Sauf que comme tous les papas vieillissants, il s’est embourgeoisé.
Aujourd’hui, Michel Denisot possède 6 chevaux de course et 4 hectares de vignoble, mais surtout, professionnellement, il se planque (entre autre à la tête de la rédaction du Vanity Fair français). Et comme on le sait tous, on ne se cache jamais aussi bien qu’en pleine foule. Alors il se met à l’antenne tous les soirs, entouré de quelques chroniqueurs aux talents très inégaux (arrêtez de vouloir recréer le duo Gildas-De Caunes, vous n’y arriverez pas), pour poser trois questions quotidiennes.
Alors qu’aujourd’hui, tous les hommes politiques stigmatisent les profiteurs, les planqués des aides sociales, personne, personne n’ose attaquer Michel Denisot.
Alors Michel, il faut savoir arrêter tant qu’on est le papa et avant de devenir le papy.
Mon Zénith à moi – Michel Berger chez Michel… par jouvat2006