Ca avait mal commencé. Il avait fallu rouler jusqu’au point de rendez vous, où le bateau taxi nous attendait. Il y avait des bouchons, beaucoup de bouchons. C’était vendredi soir. L’heure passait, le taxi nous engueulait par textos interposés, on s’engueulait dans la voiture, il pleuvait, et on n’avançait pas d’un pouce sur la route. Ambiance.
Une heure et demie plus tard, le chauffeur nous déposait devant la cabane, sans promettre de venir nous chercher dans deux jours. Je crois qu’il s’était mis à haïr les français.
On avait amené de quoi manger pour deux jours, des jeux de société, des bouquins, du bon vin, des bieres et un appareil photo. La cabane avait des kayaks à disposition. C’était un peu un défi : nous avions deux jours pour nous poser, sans RIEN faire. Un truc que l’on ne savait pas trop faire.
Nous avons donné quelques coups de pagaie dans la rivière pour aller à la rencontre de la mangrove et ses habitants, marché sur les chemins en compagnie d’un echidna et d’un python paresseux puis partagé la chambre avec une huntsman pas très jolie… les soirs, nous avons écouté les bruits, en sirotant un verre…
Puis nous sommes repartis vers la civilisation, la semaine de boulot et les bouchons… la Hawkesbury river semblait deja bien loin.
(La Hawkesbury vue d’avion, c’est ici).