Malgré la propagande libérale assez simplette des blogueurs de gouvernement qui soutiennent le projet contestable à bien des égards de Notre Dame des Landes, il s’avère que si les arguments économiques et stratégiques des opposants dont je suis peuvent être éventuellement contestés, les arguments écologiques (dont ils se foutent totalement), et surtout juridiques, eux, le seront bien plus difficilement, et c’est tant mieux. En effet, dans une république démocratique, force doit rester à la loi… « Pas de bol, c’est le jeu, ma pauvre Lucette ! »
Or, comme nous l’explique l’eurodéputée d’EELV Sandrine Bélier, qui quant à elle ne se retrouve pas, contrairement à ses congénères de gouvernement, pris au piège de la discipline « bonapartiste » hollandaise…
«Tout passage en force aura de sérieuses conséquences juridiques»
- « recours devant le Conseil d’Etat contre le refus du Premier ministre d’abroger la déclaration d’utilité publique (DUP) »
- « saisine, le 24 octobre dernier, de la Commission des pétitions du Parlement européen, dont je suis membre, pour violation de plusieurs directives européennes. »
- « recours sera par ailleurs déposé sur le respect de la loi sur l’eau, si le préfet prend un arrêté autorisant les travaux et la destruction des zones humides: alors que l’emprise de l’aéroport est à 80% sur ces zones, les détruire comme Vinci a prévu de le faire nécessite en effet la recréation au double de zones humides. »
Et avec ça, Monsieur Ayrault, faut-il vous l’emballer ? Encore un coup des anarcho-autonomes, pensez-vous ? Plus délicat à résoudre qu’un kyste, effectivement… Pour reprendre la métaphore malheureuse d’une « métastase du sarkozysme ».