Le rodeur de Courbefy

Par Arielle

   La porte ciselée gémit

   Dans un grincement

   Assourdissant les cris

   Au dehors le brouillard

   Et la campagne désolée

   Masquent toute trace

   Le village hier s’est tu

   Les âmes y demeurent

   Chassant les intrus

   Passant ! Si la chapelle

   T’interpelle, dirige-toi

   Vers le bois des fontaines

   Et sous le dôme de pierres

   A la croix purifie-toi

   Bois et allume un cierge

  

   Savoure cette source

   Miraculeusement jaillie

   D’on ne sait où

   Remplis ton seau et fuis

   Ne demande pas ton reste

   Des ongles noirs te suivent.