Le rapport « Turn Down The Heat« , publié ce lundi 19 novembre par la Banque Mondiale, met en garde les gouvernements mondiaux contre les conséquences dramatiques qu’aurait l’élévation de la température moyenne mondiale.
Vagues de chaleur extrême, inondations importantes, élévation dangereuse du niveau des océans, sécheresse : voilà ce que prévoit le rapport de la Banque Mondiale en cas d’une hausse de 4 degrés Celsius de la température moyenne mondiale. Une hypothèse que les auteurs du rapport jugent plausible « aux vues des tendances actuelles d’émission« .
Selon Jim Yong Kim, président de la Banque Mondiale, même si les gouvernements mondiaux respectent les engagements pris pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la température moyenne mondiale pourrait dépasser ce stade critique des 4°C en 2100, voire dès 2060 si ces engagements n’étaient pas respectés. Une hausse de 0,8°C se constate d’ores et déjà par rapport à l’époque préindustrielle.
Les auteurs du rapport, élaboré par le Potsdam Institute for Climate Impact Research pour le compte de l’ONU, indiquent s’être appuyés sur des études récentes et de la littérature scientifique pour décrire les effets catastrophiques qu’aurait un tel réchauffement climatique. Un an après le fiasco du sommet de Copenhague et à quelques jours de la Conférence sur les changements climatiques de Doha, le rapport volontairement alarmiste de la Banque Nationale se veut comme un appel à la communauté internationale.